L'ami:
Alors c'est là que ça finit non... Le bout de la route. *il semble réflechir* Tu sais. Il y a quand même quelque chose que je voulais te dire, avant de... Voilà , je... je me suis souvent imaginé ta mort. Je sais pas, tu es le seul avec qui j'ai fait ça, mais souvent, je m'imaginais en train de dire les quelques mots, tu vois, sur ta tombe, avec tout les gens en noirs, et... et tout. Je sais pas je me voyais dire ce qu'il fallait dire, un putain de texte que je connais pratiquement par coeur, maintenant. Je me faisais comme un film, en fait. Moi déambulant, devant le cimetière, habillé très classe, noir, la cigarette enfin... un peu comme dans tes histoires quoi. Mais je te voyais jamais. C'est comme si on parlait que de moi, comme si cet enterrement, ce n'était qu'un enième moyen de me mettre en scène. Comme si j'étais tellement égoïste que même pour l'enterrement de mon meilleur ami, je ne pensais qu'à moi. A ce que j'allais dire. Toi... *Il se tourne vers le public* Toi t'es pas comme ça, toi... ce que je voulais dire, c'est que toi tu pensais pas qu'à toi. Et... euh... Et c'est rare, quoi. Voilà je... *Un peu gêné, il rend le micro*
Scène 11, intérieur jour.
Je suis bien content de l'avoir fini ce foutu scénario parce qu'il commencait, aussi bien soit il, à me sortir par les oreilles.
Hey man, demain c'est mon conseil de classe quoi. Pis après c'est fini en vrai.
Je veux pas que Boris redouble.
You're tearing me appart.
En juin je vais beaucoup bouger.
En juillet et en Aout aussi me direz vous.
Et avec raison.
Tiens pour les concernés, la fête c'est soit le seize, soit le vingt trois juin. Voilà . Au programme, alcool, sexe et feux d'artifice.
Distantwaves
Cent mille et une nuits de cauchemars.
Mardi 29 mai 2007 Ã 23:56
Lundi 28 mai 2007 Ã 1:05
ET MAINTENANT, JE VAIS ALLER ME COUCHER, PUTAIN.
Lundi 28 mai 2007 Ã 0:25
99.
Il est de ces beaux jours de 23 Avril, où, en rentrant par le car dans son calme et doux village non-natal, on se retrouve avec une fille vraiment jolie dormant sur notre torse.
Et croyez moi ou non, pendant ces trop courtes minutes où l'on tente le paris fou de ne pas bouger le moindre muscle pour garder la demoiselle endormie, alors que sa main s'égare joyeusement sur votre torse derrière sa tête pour soi disant assurer sa joue, croyez moi, l'on se surprend très vite à penser, non mieux, philosopher sur des questions existencielles.
Je vous épargnerai ici les quelques "pourquoi la vie, pourquoi la mort, pourquoi le cinéma scandinave" qui peuplèrent mes instants de réflexion, avant que je ne me fixe définitivement sur une question d'une importance qui frise l'obscène:
"Mais qu'est ce que je ferai si j'étais moins con."
La première réponse évidente qui me vint à l'esprit fut que je devrai tout envoyer en l'air pour aller tenir un bar très en vue à Waïkiki Beach, où j'accueillerai mes clients américains avec, malgré mon anglais parfait, un accent français très appuyé, mais, en creusant un peu, j'en vint à l'étonnante conclusion que je devrai surtout arrêter de chercher à sortir avec de purs fantasmes tout droit sortis de ma fertile imagination, et pourquoi pas envisager de le faire avec la fille qui dormait actuellement dans mes bras musclés et virils.
Hélas, la nature étant par essence mal faite (il y a, je vous le rapelle tout de même, encore des gens qui mettent du ketchup sur leur homard thermidor), je suppose que la-dite jeune fille n'a absolument aucune envie de créer un lien autre que la franche (et non virile, je vous ai bien eus mes petits loukoums) camaraderie qui nous unie.
Et c'est bien dommage.
PS: Au cas ou vos yeux injectés de sang ne l'aient pas encore remarqué, le Pyrus, codeur officiel de cet humble blog s'est encore laissé aller dans ma barre de menus. Je le rapelle une fois de plus, je ne suis nullement responsable des déviances et autres écrits de mon cher ami qui saura, j'en suis sur, attirer sur lui, et lui seul, l'entière responsabilité des actes et conséquences que pourrait entraîner la lecture du dit menu.
PPS: Cet article est le quatre-vingt dix-neuvième déchet que j'ai jusqu'ici osé publier sur ce blog. Ce qui signifie (génie) que le prochain risque fort probablement, malgré tous nos efforts, d'être le centième.
Convenons en, c'est tout de même beaucoup plus facile à écrire.
Je vous remercie.
[Article posté le Lundi 23 Avril 2007]
Dimanche 27 mai 2007 Ã 19:17
ALLEZ VOTER.
Parce que je ne sais pas si c'est rebelle ou pas de ne pas aller voter, mais je sais surtout que c'est très con.
Ho, et puis tant que vous y êtes si vous tenez absolument à me faire plaisir, évitez de voter Sarkozy, hein. Ou Lepen, aussi.
[Article posté le Dimanche 22 Avril 2007]
Edit: Merci d'avoir entendu ma prière pour le deuxième, mais pour le premier vous avez exagéré quand même.
Edit: Merci d'avoir entendu ma prière pour le deuxième, mais pour le premier vous avez exagéré quand même.
Dimanche 27 mai 2007 Ã 19:14
Je bosse pas mal en ce moment, sur un nouveau projet top secret dont je ne vous dirait rien avant d'avoir déposé un brevet, et pour ça, encore faut il que je le finisse. Sans en dire trop, ça concerne la bande dessinée, et je suis vraiment content de moi.
Bientôt la rentrée des cours, il serait stupide de faire comme les 600 autres blogs qui vomissent là dessus, aussi m'abstiendrai-je prudemment de faire aucune remarque. En fait je trouve ça cool, plutôt.
Je viens de voir Les Témoins, d'André Téchiné, et j'ai trouvé ça très bien, une scénario qui se passe dans les années 80 avec l'apparition du virus du Sida. Bon, faut aimer les histoires de tarlouse, forcément. (Muahahaha, je vais me faire haïr.)
J'aimerai pouvoir écrire plus vite, des fois. Mais c'est compliqué. Et avec tout ça j'ai pas le temps de bosser ma basse. Déjà que demain je dois bosser un rôle de maquereau pour le théâtre... (Et c'est du Shakespeare, attention, hein !)
Alors voilà . Je bosse, je ne pense à rien d'autre, j'envoie chier tout ceux qui me soulent à propos de n'importe quoi, du travail de classe aux propositions de sortir prendre l'air, je ne sors plus de ma chambre et je n'ai pas éteint mon ordinateur depuis cinq jours.
...
J'adore cette vie.
[ArTiClE pOsTé Le SaMeDi 21 mAi 2007 pAr Un hOmMe qUi jOuE aVeC sOn cLaViEr, l0l]