Mercredi 16 mai 2007 Ã 16:15
Après une journée à Paris, quelques esprits assurés pourait penser que ça y est, j'ai eu ma dose, je peux donc rentrer sagement dans ma campagne et vouer ma vie à Chateaubriand. (J'ai osé mettre une majuscule).
Et bien non, que nenni, il n'est pas, même pas en rêve, plutôt écouter un cd de damien saez. (Là , les majuscules il peut se les ***)
N'écoutant que mon courage, j'y retourne aujourd'hui, ma soif insatiable de ces grandes avenues grises et surpeuplées n'étant toujours pas rassasiée.
**Interlude**
J'ai commencé cet article vers neuf heures du matin. Ensuite, je suis allé à Paris, je vais donc à votre plus grande joie résumer non pas une, mais deux journées à Paris dans cet article.
Bon, en vitesse parce que là je suis crevé en fait, faut que j'aille me coucher, demain lever 6 heures du matin pour cinq heures de cours avant la pause. Et dire que ces enculés m'ont proposer de rester à Paris. J'aurais du dire oui et sécher mon lundi.
En gros samedi, je suis revenu avec le dernier cd de Jack the Ripper nouvelle édition, Demon Days de Gorillaz, et un poster de Lost In Translation (mais si vous connaissez un film de Sofia Coppola avec Scarlett Johansson et Bill Muray...)
Et aujourd'hui, journée passée à marcher entre Belleville, Beaubourg et la Gare de l'Est... Ca fait une trotte. On a beaucoup parlé, entre autres du nouveau court métrage de mon frère qu'il a adapté d'une de mes nouvelles... Et oui, on est tous dans le cinéma dans la famille. Normalement c'était censé être un rapide huit minutes tourné à trois personnes, avant le gros 10 000 euros qui arrive pendant les vacances d'été, mais ça commence à grossir légèrement. Je suis content. En revenant à la gare de l'Est, Xavier se tourne vers moi et me dit:
"Mais putain, François, (car c'est mon nom) pourquoi on revient dans notre campagne paumée au milieu des betteraves?"
...
Mine de rien, il se rendait pas compte à quel point ça fait longtemps que je me pose la question. Que j'attends en fait. Et au milieu de ces parisiens invétérés, de ces connaisseurs de bons coins, de ces écouteurs de bonne musique, alors que l'air particulier du quai de gare nous envahissait les poumons, je savais que j'étais chez moi, et qu'il n'y avait plus aucune campagne, plus aucun village, plus rien, qu'il n'y avait plus que Paris. Et que plus vite j'y serais, mieux je me sentirais.
Au final je n'ai rien acheté, mais j'ai passé une bonne journée, spécialement avec la découverte d'un petit café de Belleville qui comme vous le savez tous est un quartier riche. *ironie*
En gros le café vu de dehors fait bien glauque, mais quand on rentre, en dessous de tes pieds c'est du béton, mais au dessus, des petites tables en bois avec des chaises toutes simples, mais aussi des fauteuils posés dans des coins, un bar quand même pour que ça ai vaguement l'air d'un café, et tout rouge. Et quand je dis rouge, c'est pas rouge mon habillage, non du rouge bien rouge quoi. J'ai adoré. Le genre de café ou je me réfugierais bien volontiers pour écrire mes conneries. Le chéri, je crois qu'il s'appelait.
Mais rouge, quoi.
[Article posté le Dimanche 28 Janvier. Mais franchement rouge, quoi...]