Ho Diwa boy, the pipes, the pipes are calling...

99.

Il est de ces beaux jours de 23 Avril, où, en rentrant par le car dans son calme et doux village non-natal, on se retrouve avec une fille vraiment jolie dormant sur notre torse.

Et croyez moi ou non, pendant ces trop courtes minutes où l'on tente le paris fou de ne pas bouger le moindre muscle pour garder la demoiselle endormie, alors que sa main s'égare joyeusement sur votre torse derrière sa tête pour soi disant assurer sa joue, croyez moi, l'on se surprend très vite à penser, non mieux, philosopher sur des questions existencielles.

Je vous épargnerai ici les quelques "pourquoi la vie, pourquoi la mort, pourquoi le cinéma scandinave" qui peuplèrent mes instants de réflexion, avant que je ne me fixe définitivement sur une question d'une importance qui frise l'obscène:

"Mais qu'est ce que je ferai si j'étais moins con."

La première réponse évidente qui me vint à l'esprit fut que je devrai tout envoyer en l'air pour aller tenir un bar très en vue à Waïkiki Beach, où j'accueillerai mes clients américains avec, malgré mon anglais parfait, un accent français très appuyé, mais, en creusant un peu, j'en vint à l'étonnante conclusion que je devrai surtout arrêter de chercher à sortir avec de purs fantasmes tout droit sortis de ma fertile imagination, et pourquoi pas envisager de le faire avec la fille qui dormait actuellement dans mes bras musclés et virils.

Hélas, la nature étant par essence mal faite (il y a, je vous le rapelle tout de même, encore des gens qui mettent du ketchup sur leur homard thermidor), je suppose que la-dite jeune fille n'a absolument aucune envie de créer un lien autre que la franche (et non virile, je vous ai bien eus mes petits loukoums) camaraderie qui nous unie.

Et c'est bien dommage.

PS: Au cas ou vos yeux injectés de sang ne l'aient pas encore remarqué, le Pyrus, codeur officiel de cet humble blog s'est encore laissé aller dans ma barre de menus. Je le rapelle une fois de plus, je ne suis nullement responsable des déviances et autres écrits de mon cher ami qui saura, j'en suis sur, attirer sur lui, et lui seul, l'entière responsabilité des actes et conséquences que pourrait entraîner la lecture du dit menu.

PPS: Cet article est le quatre-vingt dix-neuvième déchet que j'ai jusqu'ici osé publier sur ce blog. Ce qui signifie (génie) que le prochain risque fort probablement, malgré tous nos efforts, d'être le centième.
Convenons en, c'est tout de même beaucoup plus facile à écrire.

Je vous remercie.

[Article posté le Lundi 23 Avril 2007]

Distantwaves

Cent mille et une nuits de cauchemars.

Il y a six mois

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