Distantwaves

    Comme vous le savez déjà, mon monde se constitue pour la plus grande part de musique, en ce moment, et si il y a une personne hormis Aleister qui est capable de ressentir l'élan et la cohésion que je trouve dans la musique, c'est bien le bonhomme dont je vais vous parler brièvement. A vrai dire, une adresse ira bien mieux que tout ce que je pourrais dire de lui. Depuis quatre ans que nous nous connaissons, pour ainsi dire un, si pas le plus vieux contact que j'ai sur notre amie la toile, Ex-Alokio, mon vieux Aldwin à un nom absolument classieux, un humour extrêment rude à égaler, une sympathie communicative et une amitié sans faille, doublé du plus important, un sens du beau qui lui permet d'apprécier les mêmes choses que moi, des moments observés à la musique que nous tentons, tous les deux à notre manière, de faire jaillir de nos doigts. Aldwin, vieille branche, je veux qu'un jour ton saxo vienne donner un coup de sublime à Aleister. Il est ici :

Saynotl

     De la jonglerie au saxo, des moments beaux cachés à la vue de tous à Naissance des pieuvres, des fins d'années terrible à supporter aux glissades sur le skate parc, de la musique qui coule à tous les deux dans nos veines à l'amitié pure et dure que je te porte. Viens à Paris, bon sang !



Pour tous ceux que ça intéresse, et toi aussi, qui regarde ton écran d'un air étonné alors que tu étais venu chercher des images pornographiques, Aleister se construit au fil d'une nouvelle chanson sur notre myspace...

   On me prévient dans mon oreillette que je suis à "l'affiche" des blogs aujourd'hui... Ah. C'est le plus beau jour de ma vie, la consécration enfin tant attendue, je suis si ému.

Trève de cessez le feu. Aujourd'hui est un grand jour, pour une autre raison que cette stupidité cowblogienne qui me fait tant plaisir. En effet, après deux ans de rêve éveillé et six mois de travail plutôt sporadiques, mon groupe de musique éclot enfin à la sphère mondiale, en plein dans les trous de nez de dizaines de jeunes gens qui ne demandaient rien.

Pour faire court, le projet naît du fait qu'en arrivant il y a trois ans au lycée, j'ai rencontré LE TYPE. Et c'est avec ce type, qui connaissait déjà tous mes groupes préférés, qui pense, et aime la musique comme moi, que j'ai été assez en confiance pour commencer à construire le personnage Aleister... Ce type, certains fidèles le connaissent, c'est Boris, et avec lui et Alexandre, je fais enfin la musique qui me plaît.

Je pensais à l'époque que créer un myspace nécessitait une demo bien enregistrée, etc etc, mais après réflexion, j'ai envie de faire partager l'évolution d'Aleister avec ceux qui voudront bien nous entendre, on commence bas, et on montera, avec du travail, et du travail, et du travail. 

Aleister, c'est un grand pantin de bois, pour moi, un personnage à part entière, il se construit petit à petit, il se nourrit de pensées, d'images, de filles... Il est loin d'être fini bien sur, mais c'est un compagnon de route que je ne suis pas près d'abandonner. Cliquez sur l'image... Et fermez les yeux.

 

Ps: Commentaire ultra utile à ceux qui trouvent que la lecture de mon blog est difficile, au niveau des couleurs : "Ils n'ont pas encore compris que ton blog devait être lu la nuit." Merci Maky, designeuse officielle !

     En ce moment, le ventre noué est revenu, et j'ai comme l'impression qu'elle n'y est pas pour rien. J'ai entendu tout à fait par hasard cette chanson, hier, et j'ai repensé à pas mal de choses qui font que j'ai envie de la revoir, et que, à ma grande surprise, ne plus la voir, comme j'en avais l'habitude, me manque.

Il est étrange de constater comme le simple rapprochement de deux personnes le temps d'une étreinte, d'une danse, laisse un souvenir brûlant au creux du ventre, comme les regards qu'elle peut lancer. Je crois que c'est la première fois que j'écoute ce qui correspond en mon sens à une vraie chanson d'amour. Forcément, les images tournent. Et le manque grandit.

                                                                             
 

    Comment font tous les hommes au monde devant tant de beauté, de violence, d'intensité ? Parfois, je ne sais pas, c'est comme si j'allais exploser. Et puis tout retombe dans un petit tas de poussière livide. L'intensité, l'urgence que l'on a à vivre me prend à la gorge parfois, comme un parfum un peu trop lourd.
Alors je perds mon assurance, en équilibre au dessus du volcan. Il faut suçer la moëlle de la vie, mais pas avaler l'os.
 

 Et j'y mords à pleines dents. Carpe Diem.