There must be something
You're up to something
You've never been so silently dreaming away
You silly cow
So many things to show
So many ways to know
Choose one,choose one
Won't you make a move?
I'm not so tired tonight
Baby, I'll try to stay awake
Oh, I'll surprise you sometime
With an easy rhyme...to the next line
I'm just a watcher
Trying to catch her
Waiting for shadow behind the window
I know I'll go to hell anyhow
Underground...
I'll never touch her
I'll never touch her
I'll never see her again
I'm so tired today
I cannot stand awake
Oh I'll surprise you sometime.
Vendredi 29 mai 2009 Ã 23:22
Mercredi 27 mai 2009 Ã 16:08
C'est impressionnant. Je n'arriverai sûrement pas à en dire plus, je vous laisse vous délecter de l'apparente naïveté, de la puissance et de la beauté de ce court texte qu'elle a écrit.Â
Et là je m'inspire d'un rêveur de ma connaissance: "avec la naïve élégance d'une fille à qui l'on avait pas dit qu'elle était belle."
Dimanche 17 mai 2009 Ã 23:13
J'en profite donc pour vous dire en tant que bisexuel ni extraverti ni honteux, un peu amusé par les extrêmes, comme la Gay Pride où au contraire tous les gens qui rejettent volontairement leur orientation parce que c'est mal, qu'être homo, lesbienne, bisexuel ou hétéro, ben au final tout le monde s'en branle.Â
EN EFFET:
 -Contrairement à ce que vous croyez, on n'est pas là pour vous forcer, ou vous convertir.
-Vous faites ce que vous voulez, vous êtes grand; nous aussi.Â
-Ce n'est pas sale, ton corps change.
 -Non tous les homos ne se baladent pas en string et en bas résille, seulement certains. Le plus amusant, c'est qu'ils sont partout, et que vous n'en voyez généralement que 2 sur 10.
 -Etre bisexuel, ça existe, c'est pas qu'on est indécis ou séparatistes, c'est juste que je me vois difficilement devenir homo et me passer du corps sublime d'une femme.
 -Les homos, bi et lesbiennes ne sont pas des machines à sexe qui passent leur temps à s'envoyer en l'air en clubbing. Un bi peut aussi être amoureux, et douiller comme un hétéro, la preuve à l'article ci dessous.
 -Si ça t'emmerde, c'est pareil.
 -J'aime faire des listes.
Alors oui, je suis bisexuel, mais il y a quelque chose de plus important encore. Je m'en fous. Autant que si j'étais parfaitement hétéro ou totalement gay. Je ne suis pas forcément pour l'étalage de sa vie sexuelle comme bannière vitrine de sa propre vie. Ainsi:
Â
    JE REVENDIQUE LE DROIT À UNE SEXUALITÉ DONT PERSONNE N'A RIEN À FOUTRE !
POUR TOUS LES HÉTÉROS, GAYS, BISEXUELS, LESBIENNES, NOUNOURSOPHILES QUI SE BRANLENT TOTALEMENT D'ÊTRE L'UN OU L'AUTRE, REJOIGNEZ MOI AU CRI DU SLOGAN: JE BAISE QUI JE VEUX, ET JE VOUS EMMERDE !
TOI, LE PETIT ASSUREUR DE BASE QUI FANTASME DEVANT DU CATCH TURC, TOI LA SECRÉTAIRE UMP QUI N'A POUR SEUL RÊVE QUE DE SE FAIRE TRINGLER PAR SON CHEF DE BUREAU, TOI, LE BOURGE DE BASE QUI N'A D'YEUX QUE POUR LA MAITRESSE D'ÉCOLE DE TON FILS, TOI LE LUTTEUR GREC QUI RELUQUE EN CACHETTE SOUS LES JUPES DE FILLES, ET TOI, L'ÉTUDIANTE LESBIENNE QUI FANTASME SUR TA PROF DE CIVILISATION, VOUS TOUS, VOTRE SEXUALITÉ NE NOUS REGARDE PAS !
ALORS FOUTEZ NOUS LA PAIX, ET TOUS ENSEMBLE, ARRÊTONS DE FAIRE CHIER LES AUTRES !
Â
Si vous êtes d'accord avec moi, youpii, sinon, j'men branle. Bonne soirée.
Â
Â
Dimanche 17 mai 2009 Ã 16:04
La tirelire qu'elle m'a offerte.
Les lettres qu'elle ne m'a jamais données.
Toutes les phrases qu'elle n'a jamais finies.Â
Le T-shirt sur lequel je n'ai jamais dessiné.Â
Sa chambre dans laquelle on n'a jamais rien fait.
Les vacances qu'on a passés ensemble.
L'anneau qu'elle devra bien me rendre.Â
Ses baguettes, ses boucles d'oreilles.
Les bagues que j'ai volées pour elle.Â
Ma famille qui l'adorait.
Nos instants de complicités trop rares.Â
Tout ce que j'ai fait pour elle et que je n'ai jamais fait pour personne d'autre.Â
Son sourire, ses canines, ses débardeurs à crever sur place.
Ses interrogations, le téléphone jusqu'à pas d'heure, et moi qui galère pour la suivre.
Les heures assis sur le canapé à avoir peur.
La pire nuit que j'ai jamais passée.
L'extraordinaire joie de nous revoir.Â
Les sucettes en deux cerises.
Les meilleures nuits que j'ai jamais passées.Â
Son lit, que je n'arrive pas à dégager de ma chambre.
Spiderman 3, elle, plaquée contre ma porte.
Huit heures au téléphone.
Ma folie malsaine pas loin de l'autoroute, dans cette auberge de jeunesse, ce soir là .
Mon noeud au ventre, pleurer derrière un car, pour la première fois depuis longtemps.
L'impuissance d'agir.Â
Son sourire.
Ses pommes, ses gateaux, ses patisseries, son riz au micro-onde.
Mes mains autour de sa taille.
Son regard perdu au fond de mes yeux, la sueur, son cou, mes bras.Â
Ses yeux qui s'illuminent, et s'éteignent.Â
La tirelire qu'elle m'a offerte.
Les lettres qu'elle ne m'a jamais données.
Toutes les phrases qu'elle n'a jamais finies.
Tous les clichés du monde.
Â
Â
Â
Se rendre compte que tout est fini. Et qu'on est seul.
Â
Jeudi 14 mai 2009 Ã 20:36
14.05
   Â
     Ce sourire, que j'attendai depuis six mois, je l'ai eu, hier, entre deux escaliers, timide, mais rieur, savoureux. Il n'a pas quitté mon esprit de la journée. Enfin.