J'ai le plaisir de vous annoncer que ma prose fade et boutonneuse est lue non seulement dans toute la France, mais que le petit pays de Diwaland est aussi apprécié en Belgique, en Suisse, et mieux encore en Inde (et par cinq personnes différentes donc il n'y as pas que toi, vil photographe goaien) en Thaïlande, en Iran, au Québec et au Luxembourg. Vous n'imaginez pas la fierté qui m'envahit, et tout ça grâce à notre cher Bubblestat. C'est-y pas beau ça madame ?
Comprenant la difficulté de nos pauvres amis thaïlandais par exemple, à comprendre le Français, je me contenterai d'un chaleureux "WELCOME !" que je leur jette droit dans la face d'un geste nonchalant.
Le scénario avance, ma relation avance, et moi je recule, bien sur ! Portez vous bien !
Lundi 24 mars 2008 Ã 1:10
Samedi 22 mars 2008 Ã 17:23
C'est comme se sentir éloigné de tout ce qui se déroule, comme déconnecté, de derrière une vitre, en arrière, toujours. Non pas à cause d'une attitude, d'une humeur. Non, à cause d'elle, qui réussit en trois mots à me foutre en l'air, à me remettre en question, tout, jusqu'aux choses les plus enfouies pour essayer de comprendre, par dessus tout, et de réparer, peut-être. Et me sentir complètement perdu et isolé, sans elle, sans ses moqueries, son sourire, et toutes les choses qui font que je la hais autant que je l'aime.
Je ne dirai même pas que je voudrais que tout se déroule bien, j'y perdrai à la réflexion, beaucoup de choses, simplement je voudrais quelquefois sentir que tout va bien se passer, pour toujours. Utopie, sans doute, mais je ne peux que l'attendre, et je désespère de finir toujours au même point, derrière cette vitre, à les regarder s'amuser, et rire, et à me demander si elle fait la même chose, en ce moment.
Je suppose que quoi que l'on fasse, toutes les choses iront mal.
Jeudi 20 mars 2008 Ã 22:47
Là j'aurais effectivement aimé vous donner un extrait d'un certain auteur dont je vous dirai plus quand j'aurais acheté l'un de ses recueils. En tout cas l'extrait que j'en ai lu m'as troublé par sa beautée.
A la place je dirai juste "special cassedédi à Alokio, je commence les massues !"
Et aussi je me barre à Caen pour deux jours et des brouettes mais j'aurai internet.
Je m'endors.
Surtout n'oubliez pas que je suis un dieu, et soyez sages.
A la place je dirai juste "special cassedédi à Alokio, je commence les massues !"
Et aussi je me barre à Caen pour deux jours et des brouettes mais j'aurai internet.
Je m'endors.
Surtout n'oubliez pas que je suis un dieu, et soyez sages.
Dimanche 16 mars 2008 Ã 21:08
Il y a un chemin qui court près de la lande.Il y a les vagues qui s'épuisent, sur les rochers, là -bas. Et puis il y a toi.
Il y a cette façon aléatoire que tu as de me revenir. Il y a ces grandes armoires où je retourne me cacher, souvent, quand tu n'es pas là , les grandes armoires de mon enfance, sans fond.
Il y a des chansons qui se murmurent, et d'autres qui se crient, et le soupir qui s'échappe de tes lèvres.
Il y a tes hanches, la lune pleine, et mon sourire timide , et les yeux dans les yeux, que je t'en boufferais.
Il y a des rochers qui n'en finissent pas de mourir, et il y a ces hôtels aux parfums de cocaïne, et les rêves qu'on s'arrache, et ceux qui coûtent la vie. Et puis il y a tes yeux. Et puis il y a la façon dont tu me regardes, même que j'en pleurerai.
Et puis il y a la façon dont tu pars, sans me regarder, et puis il y a la honte, celle qu'on n'écrit pas, et la tristesse aussi. Il y a tes demi-mots et il y a tes silences, il y a la façon que j'ai de m'accrocher à tes lèvres et tout oublier.
Il y a ta peau, café au lait, et il y a tes yeux.
Il y a cette façon aléatoire que tu as de me revenir. Il y a ces grandes armoires où je retourne me cacher, souvent, quand tu n'es pas là , les grandes armoires de mon enfance, sans fond.
Il y a des chansons qui se murmurent, et d'autres qui se crient, et le soupir qui s'échappe de tes lèvres.
Il y a tes hanches, la lune pleine, et mon sourire timide , et les yeux dans les yeux, que je t'en boufferais.
Il y a des rochers qui n'en finissent pas de mourir, et il y a ces hôtels aux parfums de cocaïne, et les rêves qu'on s'arrache, et ceux qui coûtent la vie. Et puis il y a tes yeux. Et puis il y a la façon dont tu me regardes, même que j'en pleurerai.
Et puis il y a la façon dont tu pars, sans me regarder, et puis il y a la honte, celle qu'on n'écrit pas, et la tristesse aussi. Il y a tes demi-mots et il y a tes silences, il y a la façon que j'ai de m'accrocher à tes lèvres et tout oublier.
Il y a ta peau, café au lait, et il y a tes yeux.
Je m'y retrouve quand tu me regardes.