Il y a cette façon aléatoire que tu as de me revenir. Il y a ces grandes armoires où je retourne me cacher, souvent, quand tu n'es pas là , les grandes armoires de mon enfance, sans fond.
Il y a des chansons qui se murmurent, et d'autres qui se crient, et le soupir qui s'échappe de tes lèvres.
Il y a tes hanches, la lune pleine, et mon sourire timide , et les yeux dans les yeux, que je t'en boufferais.
Il y a des rochers qui n'en finissent pas de mourir, et il y a ces hôtels aux parfums de cocaïne, et les rêves qu'on s'arrache, et ceux qui coûtent la vie. Et puis il y a tes yeux. Et puis il y a la façon dont tu me regardes, même que j'en pleurerai.
Et puis il y a la façon dont tu pars, sans me regarder, et puis il y a la honte, celle qu'on n'écrit pas, et la tristesse aussi. Il y a tes demi-mots et il y a tes silences, il y a la façon que j'ai de m'accrocher à tes lèvres et tout oublier.
Il y a ta peau, café au lait, et il y a tes yeux.
Je m'y retrouve quand tu me regardes.
Très bien écrit, genre ça m'étonne, mais surtout très beau-joli- ou- autreadjectifplaisant par ce que tu dis. Voilà tout.
[Et je ne sais pas si tu as bien reçu le mail, si t'as décidé que tu avais autre chose à faire je suis la première à le comprendre.]