Et puis redescendre sur Terre.
Dimanche 30 mars 2008 Ã 23:47
Et ben d'abord moi je dis que glander pendant trois heures sur internet, et puis voir arriver Pyrus, Elfeperigourdine, Hadrien, Roland et Aleatoire super en retard, me rappeler qu'on va au ciné et partir en despee avec un billet de dix euros même pas à soi dans la poche au ciné d'à côté, voir Juno avec eux, et surtout elle, et puis bougonner parce qu'elle part trop tôt, et puis, sur un coup de tête, courir sans s'arrêter, à fond pendant plus de trois kilomètres pour aller la chercher et se faire rembarrer par sa mère pis se dire que c'est pas grave, remonter chez moi avec thomas, franck et un pote à lui en plus, boire des coups, enflammer son staff, jongler, chanter des chansons paillardes et buguer devant un lavoir, c'est ce que j'apelle passer un bon samedi.
Trois kilomètres quand même...
Trois kilomètres quand même...
JE SUIS UN CHEVALIER DES TEMPS MODERNES.
Samedi 29 mars 2008 Ã 11:58
28.03
Ambiance de retour de voyage. Un moment calme, et différent des cris et des rires que j'entends habituellement autour de moi et qui me donnent le sourire. Ce sont mes amis. Maintenant, tout le monde dort, seuls quelques uns résistent encore au pouvoir du sommeil et restent, le front appuyé contre des vitres glacées par la pluie, à contempler l'extérieur. Les autres discutent à voix basse, où gisent simplement, les yeux tournés vers leurs pensées, un écouteur dans chaque oreille.
J'ai lu la bonne partie d'un livre qu'à acheté Baptiste "Paroles du Jour J". Lecture très émouvante lorsque l'on s'aperçoit que tous ces hommes qui écrivent à la veille du débarquement ont sensiblement notre âge, et qu'ils seront presque tous morts, le lendemain. Je fais cette lecture le casque sur les oreilles, j'écoute une musique qui ne va même pas avec leurs mots. Et c'est ici que repose ce grand mix qu'est l'entremêlement du vieux et du moderne, ce coktail entre le présent et le passé. Ces quarante trois personnes, jeunes et insouciantes pour la plupart ont marchés là où d'autres ont courus à en perdre haleine, ont ri là où d'autres ont pleurés des larmes de terreur et de panique, se sont assis là où d'autres sont morts, dans un mélange de flotte et de sang que les vagues ont balayées, tout aussi efficaces que le temps qui les a effacées de nos mémoires.
Et quand je décharge mes mots sur ce carnet rouge et noir, tranquille et apaisé, je ne peux m'empêcher de penser à ces armes qui déchargeaient leur lot de mort, et de lettres de condoléances, à chaque balle tirée en serrant les dents et en fermant son esprit, vite, avant de tomber sur cette même plage que l'on visite aujourd'hui, tomber les genoux dans le sable et les mains sur les tempes, fou, et déjà mort .
La franchise et la peur qui émanent de ces lettres de pré-débarquement truffées de "n'oubliez pas que je vous aime", et de "nous avons tous peur, mais les hommes apprennent à le cacher", me retournent le coeur et me fauchent aussi bien que tous ces noms sans histoires, gravées sur les croix blanches du cimetière d'Omaha furent fauchés, pour la victoire et la liberté d'un monde qu'ils ne connaitraient pas.
Ambiance de retour de voyage. Un moment calme, et différent des cris et des rires que j'entends habituellement autour de moi et qui me donnent le sourire. Ce sont mes amis. Maintenant, tout le monde dort, seuls quelques uns résistent encore au pouvoir du sommeil et restent, le front appuyé contre des vitres glacées par la pluie, à contempler l'extérieur. Les autres discutent à voix basse, où gisent simplement, les yeux tournés vers leurs pensées, un écouteur dans chaque oreille.
J'ai lu la bonne partie d'un livre qu'à acheté Baptiste "Paroles du Jour J". Lecture très émouvante lorsque l'on s'aperçoit que tous ces hommes qui écrivent à la veille du débarquement ont sensiblement notre âge, et qu'ils seront presque tous morts, le lendemain. Je fais cette lecture le casque sur les oreilles, j'écoute une musique qui ne va même pas avec leurs mots. Et c'est ici que repose ce grand mix qu'est l'entremêlement du vieux et du moderne, ce coktail entre le présent et le passé. Ces quarante trois personnes, jeunes et insouciantes pour la plupart ont marchés là où d'autres ont courus à en perdre haleine, ont ri là où d'autres ont pleurés des larmes de terreur et de panique, se sont assis là où d'autres sont morts, dans un mélange de flotte et de sang que les vagues ont balayées, tout aussi efficaces que le temps qui les a effacées de nos mémoires.
Et quand je décharge mes mots sur ce carnet rouge et noir, tranquille et apaisé, je ne peux m'empêcher de penser à ces armes qui déchargeaient leur lot de mort, et de lettres de condoléances, à chaque balle tirée en serrant les dents et en fermant son esprit, vite, avant de tomber sur cette même plage que l'on visite aujourd'hui, tomber les genoux dans le sable et les mains sur les tempes, fou, et déjà mort .
La franchise et la peur qui émanent de ces lettres de pré-débarquement truffées de "n'oubliez pas que je vous aime", et de "nous avons tous peur, mais les hommes apprennent à le cacher", me retournent le coeur et me fauchent aussi bien que tous ces noms sans histoires, gravées sur les croix blanches du cimetière d'Omaha furent fauchés, pour la victoire et la liberté d'un monde qu'ils ne connaitraient pas.
Mercredi 26 mars 2008 Ã 0:49
Des fois j'ai l'impression que je ne suis à la hauteur de rien. La bonne blague, d'avoir dix sept ans ? Qui a osé dire que le poids des années changeait quelque chose ? RIEN DU TOUT. On ne gagne pas en maturité, on grandit physiquement c'est tout. Rien ne change, on a toujours les même emmerdes de maternelle, simplement on les traitent avec plus de mots. Qui a osé dire qu'on finirait par tout comprendre. Faux, encore une fois. Des fois, malgré tous nos efforts, on ne comprends plus rien. Alors on choisit de subir ou de réagir. Et puis des fois on est dans la ligne de mire de quelqu'un, et ça se passe mal. Et puis des fois surtout, on ne sait pas si on fait du bien à quelqu'un, ou pas, et c'est là que c'est le plus grave, parce que l'égoïsme certain de la race humaine fait qu'on ne se demande plus si l'autre va bien, mais surtout si l'on sert encore à quelque chose. Et cette incertitude est la pire des choses.
Et ce soir je crie parce que tout le monde m'as toujours menti, sous-estimé, sur-estimé, rabaissé, pris de haut, parlé avec déference, ou envie, ou dédain, mais que personne n'as jamais pensé à me dire ce que je veux entendre.
Et ce que je veux entendre de ces personnes, merci, et ne t'inquiète pas, parce qu'ils ne se rendent pas compte que tout n'est qu'apparence, et que même si je l'écris depuis mes douze ans, rien n'as changé.
Je m'éloigne. Petit à petit, mais je m'éloigne, de beaucoup de choses. Et puis elle reste désespérement dans mon coeur, et elle me fait mal, par des petites choses, sans s'en rendre compte. Et je n'ai surement pas la bonne manière, je devrai sans doute la réconforter, mais je me heurte au silence.
Quand j'étais petit moi personne ne m'as dit que tout irait mal comme ça, on m'a laissé espérer qu'arrivé à dix-sept ans, tout irait beaucoup mieux, parce que je serais grand.
Aujourd'hui je sui grand, et pourtant je ne me suis jamais senti aussi petit. Et ça me ronge le ventre.
Et ce soir je crie parce que tout le monde m'as toujours menti, sous-estimé, sur-estimé, rabaissé, pris de haut, parlé avec déference, ou envie, ou dédain, mais que personne n'as jamais pensé à me dire ce que je veux entendre.
Et ce que je veux entendre de ces personnes, merci, et ne t'inquiète pas, parce qu'ils ne se rendent pas compte que tout n'est qu'apparence, et que même si je l'écris depuis mes douze ans, rien n'as changé.
Je m'éloigne. Petit à petit, mais je m'éloigne, de beaucoup de choses. Et puis elle reste désespérement dans mon coeur, et elle me fait mal, par des petites choses, sans s'en rendre compte. Et je n'ai surement pas la bonne manière, je devrai sans doute la réconforter, mais je me heurte au silence.
Quand j'étais petit moi personne ne m'as dit que tout irait mal comme ça, on m'a laissé espérer qu'arrivé à dix-sept ans, tout irait beaucoup mieux, parce que je serais grand.
Aujourd'hui je sui grand, et pourtant je ne me suis jamais senti aussi petit. Et ça me ronge le ventre.
Lundi 24 mars 2008 Ã 19:24
Vu que tout le monde se fout de la géolocalisation des lecteurs de mon blog, sachez que je viens d'avoir dix sept ans dimanche. Pas de grands retours en arrière sur mon année. Je vais trop vite pour pouvoir m'arrêter. A l'année prochaine, lecteurs du 23 Mars 2008. Souhaitez moi une bonne année de moins avant ma mort.
Je pensais m'offrir ça :
Mais je ne peux m'empêcher de finir là dessus :
Je pensais m'offrir ça :
Mais je ne peux m'empêcher de finir là dessus :