Jeudi 3 décembre 2009 à 0:17

    A l'instar de vos vies misérables et sans signification aucune, ce post est totalement inutile. 


Contrairement à vous autres petits chanceux, le malheureux n'a pas le choix et existera à jamais sur la toile comme un post ridiculement inutile. Il se rêvait article de fond sur la troisième république, il ne sera que post test parmi les post test.

Faites un geste, allez vous pendre à sa place.

Et shpouf.
 

Samedi 28 novembre 2009 à 19:42

       Je me suis fait une playlist de chansons à voix féminines sur mon blog, et me voilà débarquant avec l'idée saugrenue de faire un choix des dix meilleures chansons féminines que j'ai sur mon itunes. Le choix va être difficile, je commence à y réfléchir à 17:20. Voyons voir...

Ma première sélection s'élève à 48 morceaux. Je les réduit à dix-sept vraiment indispensables. Maintenant, il faut choisir en fonction de la voix, de sa chaleur, de son émotion. Certains morceaux s'imposent d'eux-même, d'autres...

18:12. Ma sélection finale s'élève à 10 morceaux plus un morceau bonus. Six morceaux se sont imposés d'eux même parce qu'ils sont là depuis le début, d'autres ont nécessités plusieurs écoutes approfondies. Tous ont une histoire. Dix d'entre eux donc, parce qu'ils ont toujours été là, dans le plaisir particulier que j'ai à écouter des voix de femmes, depuis le délice de mes quatorze ans et ses poèmes érotiques d'Apollinaire sussurés à l'oreille par une voix chaude, lascive et définitivement féminine. Mais je m'égare. Toujours est il que depuis que j'ai 13 ans, l'amour des voix féminines en musique ne m'a jamais quitté

  On commence avec la plus ancienne, So Like a Rose, de Garbage. J'ai découvert cette chanson alors que j'avais treize-quatorze ans. Ca fait donc cinq ans que je ne m'en lasse pas. Tout dans les paroles comme dans la musique me plait. Mais c'est surtout sa voix. Comme d'habitude. 

1. So like a rose, Garbage :




La deuxième vient du sublime album Lights, d'Archive, bien sur qui étaient partis dans un concept qui a donné des chansons sublimes, comme I will fade, chantée par Maria Q.

2. I will fade, Archive :




J'ai découvert la troisième il y a deux ans, peu avant de partir en vacances en convention de jonglerie, au Faya Festival. Je trouve encore une fois la voix de la chanteuse unique en son genre. La chanson l'est aussi.

3. Think Twice, Groove Armada :




La quatrième est assez ancienne elle aussi. C'est Clementine qui m'a fait découvrir ce groupe avec Feeling Insecure, morceau qui m'a amené à découvrir ce qui suit, cette chanson étant orchestrée seulement aux cordes, elle a elle aussi son image propre. J'apprécie personnellement le break de 1:51 aux violons.

4. Unsure, Diving With Andy :




Le cinquième morceau qui fait partie des six fondamentaux ne pouvait pas ne pas être là. C'est le final de ma série préférée, il m'a servi à écrire des dizaines de pages, et tourne en boucle dans mon lecteur (et celui de Silver, accessoirement.) Quoi de plus déchirant que la sublime voix de Sia ?

5. Breath Me, sia :




Le sixième morceau est le plus ancien, et le plus connu. Je ne peux vivre sans, il a donné son nom à ce blog, à mon pseudo... Ce morceau c'est juste... Ce n'est pas qu'il soit particulièrement déchirant comme Breath me, travaillé comme Unsure... C'est juste lui et moi. Il n'aura jamais le même effet sur quelqu'un d'autre et notre histoire et personnelle et incompréhensible. Je suis amoureux de la voix de cette fille. Elle me tue, à chaque fois, à chacune des deux mille écoutes que j'ai effectuées. Distant waves, on the radio... C'est le joyau.

6. Distant Radio, Devics.




Le septième morceau est un peu particulier car chanté en français. Sa voix mérite sa place parmi toutes les autres pour le côté garçonne et la faiblesse qui s'en dégage. Elle a eu le mérite de réconcilier pour moi en tout cas le vrai rock et la voix féminine française. Le morceau est en plus hallucinant à la guitare et touchant aux paroles.

7. Final, Mademoiselle K.




Le huitième morceau est un peu spécial, parce que c'est une vidéo, et je la poste en tant que telle autant pour la voix de la chanteuse que pour son sourire, ses dents, ses lèvres, ses yeux, son charme. Je suis amoureux d'Alela Diane.

8.Can you blame the sky (version spéciale), Alela Diane.




    Le neuvième morceau est provient de ma chanteuse préférée pour sa présence et son charisme troublant et envoutant, ainsi que sa voix absolument inimitable. Elle a récemment collaborée avec mes papas sur le meilleur morceau de leur album, et ils ont produit ensemble un pur chef d'oeuvre, que ce soit au niveau de la trouble fragilité de la voix que de l'instrumental sublime. Il fait partie de mon top 3 du top 10 (ce qui commence à être un peu compliqué.) Les musiciens de Jack the Ripper, MON groupe, et Clémence Léauté, LA chanteuse... C'est... Sublime. Beau. Triste. Superbe.

9. Drawing Down The Water, The Fitzcarraldo Sessions (featuring 21 Love Hotel) :




Le dixième et ultime morceau de la série, est celui qui m'a le plus bouleversé à la première écoute, et surtout le seul morceau de tous ces morceaux souvent tristes (comme 95% de ma bibliothèque musicale) qui peut vraiment me rendre triste, me plonger en transe, m'affecter. Celui ne touche pas mon sens du beau, n'y allons pas par quatre chemins, il me prend aux couilles, il me fait mal, directement au coeur. Il est triste, il me rend triste, il est sublime. La voix de la chanteuse, encore une fois... Les paroles surtout, sont terriblement justes. "Intoxicated birds glide in a swarm, They sing to me their drunken tunes, This is your last night on earth, Remember us for all that we were..." On ne peut finir mieux que la dessus.

10. Last Night, Moby :




La chanson bonus ne figure pas de ce top 10, parce qu'elle est trop récente; Je l'ai découvert au hasard de mes errances sur internet, il y a quelques jours, et j'ai été séduit par ce jeu de guitare calme, et surtout cette voix rauque et qui te fout par terre par son calme et sa beauté. C'est l'Amérique, ses paysages lents et désolés, un feu de bois aux abords d'une forêt calme. Le temps me dira si elle restera dans ma mémoire, mais pour l'instant, elle mérite tout à fait sa place en chanson bonus, pour refermer le coffre à pierres précieuses que je viens de vous présenter. J'espère que vous avez découvert beaucoup de choses avec cet article. Ces chansons m'accompagnent partout, dans le métro, blotti sous mon casque, dans la rue, dans mon lit, le matin, le midi, le soir. Il a fallu en évincer beaucoup pour ne garder que le meilleur, j'aurai pu vous parler de Slo Fluzz, Emilie Simon, Marketa Irglova et son sublime "The Hill" "Mysteries" de la bo des Poupées Russes, d'Holden, de Cat Power... Vous irez voir par vous même. 

Voilà ce qui me transporte.

11. Dreamer, Tiny Vipers.









Dimanche 22 novembre 2009 à 18:23

   Journal de bord : Dimanche 22 Novembre 2009, 18h15.


En rentrant, ce soir, j'ai vu un jeune garçon qui se shootait, dans le coin d'une rue sombre et sans nom. Il a du sentir ma présence, à relevé ses prunelles vides jusqu'à moi et m'a regardé droit dans les yeux.

Je me suis reconnu.




Lundi 16 novembre 2009 à 0:23

    Je rêve de musique et de concerts.

Je rêve des heures de routes à sept dans l'énorme van blanc. Je rêve de Zoreau qui gratouille avec la folk, d'Hadrien qui joue sur les sièges de devant avec ses baguettes, de Boris le regard perdu à la fenêtre, dans ses pensées. Je rêve de Mickaël en train de plaisanter avec Kevin, et de Nathan sous ses écouteurs, planant dans sa musique. Je rêve de mes yeux qui se détournent un instant de la fenêtre pour les observer tous, le sourire aux lèvres. 

Je rêve d'être accueilli, d'avoir nos pass musiciens, de faire les balances, d'attendre, et attendre encore. Je rêve du public qui entre dans le parc du festival. Je rêve du stress qui précède la montée en scène. Je rêve de l'intro de Slowing our Heart Beats qui résonne dans l'ombre de la scène, face au public silencieux. Je rêve que je souffle, d'un coup, et que mes jambes me portent sur scène, jusque devant le micro. Je rêve de tout le concert, de Mickaël, énergique, de Boris penché sur son piano, de mes yeux qui scrutent la foule, d'un sourire et des paupières qui se ferment d'elle même dans les montées en aiguës. Je rêve de la dernière chanson, des deux notes de piano, sol dièse... Je rêve de la conclusion parfaite que cette chanson apportera au concert, comme on sort d'un rêve éveillé. Je rêve des deux secondes de retour à la réalité, quand la voix se brise et que la note finale meurt dans le silence. Et les applaudissements. Qui résonnent, et nos sourires.

Je rêve de la sortie de scène. Je rêve de nos sourires, de notre contentement. 

Je rêve de musique et de concerts, je rêve à ma vie future.

Dimanche 15 novembre 2009 à 4:50

    Quand j'ai quitté la fête, ce soir là, elle devait probablement être en train d'atteindre l'orgasme. On comprendra donc que je ne sois pas monté lui dire au revoir.

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