Dimanche 15 novembre 2009 à 4:50

    Quand j'ai quitté la fête, ce soir là, elle devait probablement être en train d'atteindre l'orgasme. On comprendra donc que je ne sois pas monté lui dire au revoir.

Mercredi 21 octobre 2009 à 0:29

   Comme c'est con qu'une grève des RER ait empêché la petite blonde de venir jusqu'au bahut aujourd'hui. Je regarde Peut-être de Klapish, et je me mets à rêver d'une fille douce comme l'héroïne, enfin d'une vrai, d'une amoureuse quoi. Déconne... Elle se ballade quelque part dans Paris, pendant que tu organises tes semaines entre la fac, le boulot, le sport... Pendant que tu grilles tes clopes et que tu t'achètes des cabans trop légers. Va savoir, peut être que vous vous rentrerez dedans, au coin de la rue de Rivoli, elle fera tomber ses lunettes. 

Ou peut-être que je l'aurai invité dans un bar pour la remercier de me dépanner avec les livres de L1, et puis, et puis, et puis... Va savoir. 

C'est la vie, la plus mystérieuse de tes conquêtes, elle se défile, s'esquive, roule entre tes doigts, coule dans ta paume grande ouverte, insaisissable, et elle se marre, tue tes amis, ruine tes projets à néant, elle te garde pour elle, et pour elle seule jalouse. Souriante. Dangereuse. Belle.

Après quoi, tu cours, comme d'habitude. Derrière quoi, j'en sais rien, personne ne saurait dire. Mais tu cours. A perdre haleine, elle va gagner.

C'est son sourire, surement. L'amour tranquille des fous dangereux.
 

Dimanche 11 octobre 2009 à 18:59

    Je pense souvent au fait d'être de nouveau amoureux, de nouveau heureux, retrouver le coeur qui explose et les lèvres qui n'en finissent plus de se retrouver. Cette sensation survitaminée qu'on a de ne plus jamais vouloir s'arrêter. Ca nous étonne même de voir à quel point on aime ça, et on est à bout de souffle, et on va crever de bonheur, et on recommence. Je pense souvent à tout ça, j'essaye de m'imaginer à quoi ressemblera la prochaine, je me demande souvent si ça ne remarcherait pas avec certaines anciennes. Des filles qui vous manquent, parce que tout n'est pas allé assez loin, ou qu'un baiser enflammé libéré dans l'urgence de draps plein de sueurs vous a donné envie de plus. Moi qui tombait amoureux tous les trois jours, je ne comprends pas ce vide qui ne me fait m'intéresser à personne, qui rend mes recherches inutiles et ridicules. Je veux retrouver cet étonnement dans le regard des premières fois.

En attendant, je ne fais rien. Un jour, qui sait.

Dimanche 4 octobre 2009 à 14:23


    Pour ceux qui se demanderaient ce que je fais de ma vie actuellement, j'ai échoué au conservatoire, me suis fait virer de mon boulot, ne voit personne, et tente tant bien que mal de me raccrocher à la seule chose qui vaille encore le coup, mon groupe de musique. Je ne sais plus quoi faire de ma vie, et n'ai aucun plan d'avenir qui dépasse le jour même. Je suis en exil perpétuel entre une maison où je ne me sens plus chez moi et le squat d'un appart qui n'est pas à moi. Je n'ai pas assez d'argent pour me droguer, trop pour en avoir envie. Dans le métro, à la fac, dans les rues, j'oublie et je rêve qu'une jolie fille arrivera, et que je tomberai amoureux d'elle, et que tout ira bien.


    Je hante ma vie comme un fantôme. Fat Sad Baby.




Dimanche 23 août 2009 à 17:47

    Amère condition de l'existence. Le vide au fond de l'estomac, les yeux lourds. Tout ce qui nous retient, et l'étincelle qui nous libère, et nous fait fondre.

J'ai de nouveau internet, grâce à mon petit message précédent. Je vous en remercie, donc...

En ce moment, je suis observateur de la déchéance humaine. Je circule entre des dizaines de jeunes personnes ivres, prêtes à tout pour s'envoyer en l'air, surtout, surtout ne pas rentrer seul. Je passe en souriant, désabusé au possible par une énième soirée à contempler les mêmes sortes de visages, les même désirs, les mêmes peurs. Je travaille dans une boîte, sur les champs-élysées, et j'y ai l'occasion de contempler ce qu'on peut devenir de pire. 

Et puis au milieu de ces volutes de fumées, de sueur, de peau nues, de déhanchement agressif, de verres renversés, il y a un ange. 

Plus à venir, peut être, si mon jugement se confirme, où si elle continue avec ses moments troublants qui nous ont liés pendant quelques secondes. Je me sépare de ses bras, un flottement. Nos regards restent accrochés, au plus profond l'un de l'autre. "Il faudra qu'on parle, toi et moi..." Il faudrait que tu ne détournes plus jamais tes yeux des miens. Pour éloigner un imbécile, elle me prend par la taille avec le bras. "Oui, c'est mon petit ami..." Et moi qui rentre dans le jeu. "Ca va princesse, il te pose pas de problèmes ?" "Non, c'est bon, ne t'inquiète pas." Le mec est parti. Mon noeud au ventre est resté. Elle aussi.


Il faudrait que tu ne détournes plus jamais tes yeux des miens.

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