Dimanche 1er mai 2011 à 1:01
Lundi 4 avril 2011 à 21:57
Léna a rejoint la poussière de neige.
Mercredi 19 janvier 2011 à 18:33
Léna a pris beaucoup d'importance.
On s'est embrassés, rue des Lombards, longtemps. Elle m'a fixé un objectif. J'ai arrêté de coucher à droite à gauche, complètement. Dis non à certaines filles. Je lui ai offert une rose blanche, qui portait le même nom qu'elle. On s'est vus, beaucoup, le long des quais de Seine, elle m'a parlé de ses parents, de sa vie, elle m'a montré son coin préféré de Paris, sublime. Alors que le soleil se couchait, il a reflété son éclat rose sur les flots de la Seine qui ont subitement changés de couleur. Dans la lueur du soir couchant, elle était subitement presque rousse. Elle souriait beaucoup, m'a remercié pour cette parfaite journée.
Je me suis attaché à Léna. On s'appelait, pas mal, je lui ai fait découvrir la musique que j'écoutais, elle a adorée, je l'ai présenté à mes amis, tout s'est très bien passé. J'ai commencé à penser à elle, le soir, avant de m'endormir.
Et puis rien n'était clair, elle ne savait pas, elle voulait voir. Savait-elle ce que j'avais ressenti en l'embrassant une première fois au milieu des pavés de Beaubourg, lorsqu'elle s'était réfugiée dans mon cou ? Etait-ce l'alcool qui parlait, mais pourquoi aussi longtemps, et pourquoi encore une fois, rue des Lombards, pourquoi cette intensité ?
Aujourd'hui, je cours, parce qu'il faut que je pense à autre chose, je cours comme un dératé sur mon tapis de salle de sport, parce que je ne sais rien faire d'autre, qu'il faut que je t'oublie, que je pense à autre chose. Et je me rends compte que je n'ai plus aucune raison de courir. Cette après midi, comme tous les jours, j'ai eu envie de t'envoyer un mot, de t'appeler, mais tu as été assez clair, nous n'avons pas d'avenir, trop compliqué, toi qui sort d'une trop longue relation, qui ne te voit avec personne. Moi je me voyais bien avec toi. Je nous voyais vraiment ensemble.
Il y a une rose qui finit de mourir, quelque part près d'une fenêtre, dans ton appartement. Je n'ai pas cette chance.
Samedi 20 novembre 2010 à 19:56
Il y a quelques jours, en draguant une fille que je voulais simplement sauter, je me suis soudainement rendu compte de l'horrible situation dans laquelle je me trouvais. Je me suis excusé, je suis parti. Elle n'a pas du comprendre pourquoi ce jeune garçon amusant s'était soudain assombri, avant de fuir. Une seule question m'était venue en tête.
Samedi 13 novembre 2010 à 16:20
Parfois, je m'imagine tomber sur elle au détour d'un métro ; les portes s'ouvrent, elle est là, surprise, nous nous fixons. Même perdu dans mes pensées, il ne se passe rien. Nous échangeons un regard gêné, désespéré sous la violence et l'effroi pour ma part. Elle me regarde, de ce regard dont j'étais tombé amoureux, ce regard un peu triste, le plus beau regard que j'ai jamais vu dans les yeux d'une fille. Et puis le métro se referme sur elle, et l'emporte loin de moi, sans qu'elle ne m'ait quitté une seule seconde des yeux. C'est une véritable torture, à chaque fois.
C'est un anniversaire funeste que je fêterai en silence, demain. Coïncidence, j'ai une session avec mon groupe de musique. Je pourrai crier en pensant à toi, sans que personne ne se retourne. Ton souvenir. Est partout.