J'ai de nouveau internet, grâce à mon petit message précédent. Je vous en remercie, donc...
En ce moment, je suis observateur de la déchéance humaine. Je circule entre des dizaines de jeunes personnes ivres, prêtes à tout pour s'envoyer en l'air, surtout, surtout ne pas rentrer seul. Je passe en souriant, désabusé au possible par une énième soirée à contempler les mêmes sortes de visages, les même désirs, les mêmes peurs. Je travaille dans une boîte, sur les champs-élysées, et j'y ai l'occasion de contempler ce qu'on peut devenir de pire.Â
Et puis au milieu de ces volutes de fumées, de sueur, de peau nues, de déhanchement agressif, de verres renversés, il y a un ange.Â
Plus à venir, peut être, si mon jugement se confirme, où si elle continue avec ses moments troublants qui nous ont liés pendant quelques secondes. Je me sépare de ses bras, un flottement. Nos regards restent accrochés, au plus profond l'un de l'autre. "Il faudra qu'on parle, toi et moi..." Il faudrait que tu ne détournes plus jamais tes yeux des miens. Pour éloigner un imbécile, elle me prend par la taille avec le bras. "Oui, c'est mon petit ami..." Et moi qui rentre dans le jeu. "Ca va princesse, il te pose pas de problèmes ?" "Non, c'est bon, ne t'inquiète pas." Le mec est parti. Mon noeud au ventre est resté. Elle aussi.
Il faudrait que tu ne détournes plus jamais tes yeux des miens.
Je crois bien pouvoir de nouveau le comprendre =)