Je pourrai vous parler de beaucoup de choses vraiment. De tous ces projets qui se forment, de ces cessions feu/photos dont l'on parle avec Baba, de la Reach Point FanSub, équipe de traduction en formation que l'on développe, de cet éloignement des philippines, que je n'ai jamais su orthographier. Je pourrai vous parler, je voulais vous parler d'un prochain design, d'une belle phrase, de problèmes, d'une nouvelle écharpe, de nuit blanches pour oublier quoi ou qui, je ne saurai le dire. Je pourrai vous parler de beaucoup de choses qui rendrait mon retour moins abrupt, mais à la place, j'ai vu ça.
Et je suis passionné.
Je suis passionné parce qu'il y a chez cette fille une sorte de grace et de fragilité que rend bien la lumière fragile, sur les murs blancs. Il y a quelque chose d'instable et d'indécis, dans le sourire comme dans la situation, comme une lampe, ou une torche, qui ne veut plus s'éteindre, et qui s'éteint déjà.
Je ne veux rien savoir d'autre sur cette fille. Je ne veux pas savoir si elle est vraiment comme ça, si elle est vulgaire, ou moins jolie. Je ne veux pas connaître sa vie, ses amours, ses peurs, ce qui la fait sourire, ou pleurer. Je ne veux surtout pas être déçu par la fragilité d'un fantasme qui est comme la beauté de cette vidéo. Instable, et éphémère.
Elle est en public, alors vous allez entendre des cris, des hurlements, du saturage, vers le milieu de la vidéo, la fin sera abrupte. Mais finalement je me demande si ce n'est pas plus beau avec, cet espèce de retour à la réalité, et ce "Julie t'es trop belle", lancée dans un rire, un peu enfumé, un peu rayé. Je l'apprécie pour tout, et surtout pour sa musique bien sur, Comptine d'un autre Été, de Yann Tiersen.
Tout simplement fabuleux.
Bolas d'un autre été, de Lil0ow :
Ce que vous allez lire est une réponse à la dernière question métaphysique de ce vil Bubus, dont je vous conseille comme d'habitude ardemment (les yeux dans les yeux avec le regard habité) de visiter son site.
En effet, dans une récente publication, le dénommé Bubus se demandait :
"Je me demandais, parce que, voyez-vous, ça m'intrigue, si l'un d'entre vous savait pourquoi, lorsqu'on mange quelque chose de très froid (de la glace par exemple) trop vite, on ressent une douleur assez atroce derrière les yeux?"
Ce à quoi je répondis avec une réponse (et jusqu'ici rien d'anormal) qui était d'une rare complexité, sans toutefois être dénué d'élégance et de sauce ketchup :
“C'est pourtant très simple. La glace que l'on mange, de quelque parfum qu'elle soit, et constituée de petits élement nommés des Gnouks (particulièrement présent dans le parfum vanille fraise). Or, ces Gnouks ont la particularité de revendiquer leur indépendantisme par rapport à la glace en elle même. Immobilisé dans leurs containers, ils ne peuvet naturellement pas faire secession (bien qu'ils essayent!). Mais une fois sorti de la boite pour atterir dans le cône, ils forment un premier plan d'évasion, ce qui explique les coulées de glace que tu peux observer le long de nos doigts. Quel premier reflexe vas t'on avoir ? Les porter à nos lèvres pour rattraper le contenu. Et crac. Les Gnouks sont dans la place. Une fois là haut, leur premier reflexe et de voir où ils sont. Ils montent donc jusque dans nos yeux (premiers frottements) et de là voient le monde par notre propre vue ! Croyant que c'est une fenêtre vers l'extérieur et qu'ils sont enfin libres, il apellent tous les Gnouks que l'on vient de manger dans la glace, que l'on s'est depêché d'avaler (Entre parenthèse cette opération ne peut se faire que très rapidement. En effet, la durée de vie d'un Gnouk dans un lieu sans glace est de quelques minutes bien qu'ils se refusent toujours à l'admettre). Tous les Gnouks se précipitent donc dans nos yeux à l'appel des éclaireurs, et se font hisser grâce aux nerfs optiques (sentiment d'être tiré de l'intérieur), et se bloque ensuite tous contre notre oeil d'où ils ne peuvent naturellement pas sortir. Terrifiés, des mouvements contre-secession se mettent en place, et beaucoup tente de rejoindre la vanille fraise que l'on viens d'avaler, mais hélas il est déjà trop tard. Comme pour les plus braves qui ont préférés mourir libre, les Gnouks tombent bientôt par centaine, et agonisant sur notre palais, c'est dans un concert de cris que leur dernière symphone s'éteind, à tout jamais.
Cette théorie à été premièrement établie lors d'un discours du Professeur Moldave Valjak Cravachtavach à l'Exposition Universelle de 1889, théorie réputée pour avoir eclipsée la présentation de la Tour Eiffel. On aurait entendu Gustave Eiffel murmurer: “Ha l'ongulé !” Mais peut être était ce tout simplement car il se trouvait devant un très rare specimen d'Oryctérope du Cap. Sur ce point, les historiens sont encore très divisés.
Reprise très récemment par le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, et présentée lors d'un débat sur l'immigration, cette théorie fut jugée “totalement hors sujet, mais toutefois troublante et fortement intéressante, vous pouvez vous rasseoir, Monsieur le Ministre.”
De nos jours ce cas glacier reste malheureusement très peu exploité, bien que le Professeur Valjak Cravachtavach ait supplié des crédits pour s'orienter sur cet aspect pendant toute sa vie. Hélas, sans succès. C'est pourquoi nos experts sont souvent obligés de répondre à de jeunes punks mal dans leur peau qui se sentent troublés sur leur identité sexuelle alors qu'ils mangent paresseusement une glace à la fraise.
Et pour finir je ne pourrai m'empêcher de citer la phrase de Christophe Colomb qui surement pour s'excuser d'avoir découvert ce qui serait le plus grand empire Capitaliste du monde déclara pendant une partie de chasse : “On ne va jamais aussi loin que lorsque l'on ne sait pas où l'on va.. *silence* … N'est ce pas ? Hem. Enfin je crois après c'est… chacun son… son avis… hein.. voila-voila… Moui.”
La légende raconte que le Marquis de Cravactavach, qui après un léger emportement avait fait feu sur Colomb, réflechit bien plus tard à la signification de ses paroles et fit ses bagages pour partir un matin. Il n'y eut pas meilleur applicateur de ce proverbe car on ne le revit jamais. Etait ce l'ancêtre de l'éminent scientifique Poldave Valjak ? Peut-être. Mais ici, nous nous écartons du domaine raisonné de la science pour entrer dans les limbes nébuleuses des anciennes histoires, et ce n'était certainement pas mon intention.”
Winston Churchill,
Discours à la Chambre des
Lords du 37 Avril 1948.