Samedi 17 novembre 2007 à 19:55

      Comme vous aurez pu vous en rendre compte ces deux derniers jours, mon blog à été placé sous un mot de passe, (ce qui n'a d'ailleurs pas empêché certains d'y accéder quand même, d'ailleurs.)

    Toujours est il que je n'ai pas décider de suivre le gouvernement et de privatiser en masse, non non, loin de moi cette idée. Au contraire, je refaisais mon design, que vous pouvez admirer en ce moment même. Et là je remercie Makiling (et on clique sur le joli pseudo) pour son aide précieuse, notamment en création photoshop, sans qui j'en serais pas là ce soir et sans qui vous tenteriez toujours désespérement de briser mon mot de passe. (you fools.)

    Quoi qu'il en soit voilà mon nouveau design. Je ne suis pas particulièrement fan du film pour ceux qui auraient reconnu, mais le personnage me captive, l'acteur m'enchante, et l'image m'a tout de suite sautée à l'oeil.


Pour conclucre, si vous n'aimez pas, vous pouvez comme d'habitude allez VOUS FAIRE FOUTRE !

Elle est pas belle la vie ?

Mardi 13 novembre 2007 à 21:08

    Salut lecteur ça fait longtemps shuis super content de te revoir lol.


Bon ça suffit. Je suis déchiré par le nouvel album de radiohead, 15 step et Weird fishes en particulier. Il est sublime. Là je me lance à l'écriture automatique, en vrac tout ce qui me passe par la tête vient noircir les touches de mon clavier, et les effacent une à une.  Cession feu, la pénombre sur tes joues avec mon chapeau, tes yeux doux, et je ne t'aime surement même pas, ou alors juste un peu. Je m'envole doucement en m'enfonçant dans le béton un peu plus à chaque pas, je n'en sortirai plus.

Elle, c'est weird fishes, pour sur, la chanson s'est imposée d'elle même. Je ne suis sur de rien, et encore moins de moi. Le sexe motive t'il tous nos actes ? Dépression au sens premier du terme, tout s'effondre pour reprendre une expression qui me tient à coeur. I will collapse, you will collapse, ashes to ashes, heart to heart. De mon coeur au tien quelques mètres de chair, et pourtant si loin, vu que mon coeur s'en fout. Mon coeur est loin, il bosse, il envoie du sang.

C'est tout.

Thom Yorke me stimule le cerveau sans échapatoire, la roue de secours est resté là bas, avec mes sentiments. Si tu plisses les yeux tu peux encore les apercevoir mais ils disparaitront, au premier tournant. Nude, nude, nude. Les ombres en dessous de tes yeux et ta bouche sur la mienne en signe d'au revoir. Et ce nez que tu n'aimes pas et qui est si mutin qu'il renverserait le Bounty à lui tout seul.
Désillusion en illusions.

I'd be crazy not to follow,
Follow where you lead,
Your eyes,
They turn me,

Turn me on to phantoms,
I follow to the edge of the earth,
And fall off,
Everybody leaves.

Radiohead, weird fishes/Arpeggi.

Cela fait une semaine et demi que je n'écoute que cet album. Pour sur, c'est une Intoxication accoustique


.



                 
Two girls, one leading to the shape of my fantasms, the other so real that I could die for the strange look in her eyes.











Mercredi 7 novembre 2007 à 14:51

   Ce que vous allez lire est une réponse à la dernière question métaphysique de ce vil Bubus, dont je vous conseille comme d'habitude ardemment (les yeux dans les yeux avec le regard habité) de visiter son site.

En effet, dans une récente publication, le dénommé Bubus se demandait :


"Je me demandais, parce que, voyez-vous, ça m'intrigue, si l'un d'entre vous savait pourquoi, lorsqu'on mange quelque chose de très froid (de la glace par exemple) trop vite, on ressent une douleur assez atroce derrière les yeux?"


     Ce à quoi je répondis avec une réponse (et jusqu'ici rien d'anormal) qui était d'une rare complexité, sans toutefois être dénué d'élégance et de sauce ketchup :


    “C'est pourtant très simple. La glace que l'on mange, de quelque parfum qu'elle soit, et constituée de petits élement nommés des Gnouks (particulièrement présent dans le parfum vanille fraise). Or, ces Gnouks ont la particularité de revendiquer leur indépendantisme par rapport à la glace en elle même. Immobilisé dans leurs containers, ils ne peuvet naturellement pas faire secession (bien qu'ils essayent!). Mais une fois sorti de la boite pour atterir dans le cône, ils forment un premier plan d'évasion, ce qui explique les coulées de glace que tu peux observer le long de nos doigts. Quel premier reflexe vas t'on avoir ? Les porter à nos lèvres pour rattraper le contenu. Et crac. Les Gnouks sont dans la place. Une fois là haut, leur premier reflexe et de voir où ils sont. Ils montent donc jusque dans nos yeux (premiers frottements) et de là voient le monde par notre propre vue ! Croyant que c'est une fenêtre vers l'extérieur et qu'ils sont enfin libres, il apellent tous les Gnouks que l'on vient de manger dans la glace, que l'on s'est depêché d'avaler (Entre parenthèse cette opération ne peut se faire que très rapidement. En effet, la durée de vie d'un Gnouk dans un lieu sans glace est de quelques minutes bien qu'ils se refusent toujours à l'admettre). Tous les Gnouks se précipitent donc dans nos yeux à l'appel des éclaireurs, et se font hisser grâce aux nerfs optiques (sentiment d'être tiré de l'intérieur), et se bloque ensuite tous contre notre oeil d'où ils ne peuvent naturellement pas sortir. Terrifiés, des mouvements contre-secession se mettent en place, et beaucoup tente de rejoindre la vanille fraise que l'on viens d'avaler, mais hélas il est déjà trop tard. Comme pour les plus braves qui ont préférés mourir libre, les Gnouks tombent bientôt par centaine, et agonisant sur notre palais, c'est dans un concert de cris que leur dernière symphone s'éteind, à tout jamais.

    Cette théorie à été premièrement établie lors d'un discours du Professeur Moldave Valjak Cravachtavach à l'Exposition Universelle de 1889, théorie réputée pour avoir eclipsée la présentation de la Tour Eiffel. On aurait entendu Gustave Eiffel murmurer: “Ha l'ongulé !” Mais peut être était ce tout simplement car il se trouvait devant un très rare specimen d'Oryctérope du Cap. Sur ce point, les historiens sont encore très divisés.

    Reprise très récemment par le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, et présentée lors d'un débat sur l'immigration, cette théorie fut jugée “totalement hors sujet, mais toutefois troublante et fortement intéressante, vous pouvez vous rasseoir, Monsieur le Ministre.”

    De nos jours ce cas glacier reste malheureusement très peu exploité, bien que le Professeur Valjak Cravachtavach ait supplié des crédits pour s'orienter sur cet aspect pendant toute sa vie. Hélas, sans succès. C'est pourquoi nos experts sont souvent obligés de répondre à de jeunes punks mal dans leur peau qui se sentent troublés sur leur identité sexuelle alors qu'ils mangent paresseusement une glace à la fraise.

    Et pour finir je ne pourrai m'empêcher de citer la phrase de Christophe Colomb qui surement pour s'excuser d'avoir découvert ce qui serait le plus grand empire Capitaliste du monde déclara pendant une partie de chasse : “On ne va jamais aussi loin que lorsque l'on ne sait pas où l'on va.. *silence* … N'est ce pas ? Hem. Enfin je crois après c'est… chacun son… son avis… hein.. voila-voila… Moui.”
La légende raconte que le Marquis de Cravactavach, qui après un léger emportement avait fait feu sur Colomb, réflechit bien plus tard à la signification de ses paroles et fit ses bagages pour partir un matin. Il n'y eut pas meilleur applicateur de ce proverbe car on ne le revit jamais. Etait ce l'ancêtre de l'éminent scientifique Poldave Valjak ? Peut-être. Mais ici, nous nous écartons du domaine raisonné de la science pour entrer dans les limbes nébuleuses des anciennes histoires, et ce n'était certainement pas mon intention.”


Winston Churchill,
Discours à la Chambre des
Lords du 37 Avril 1948.

Mardi 6 novembre 2007 à 4:27

Je pourrai vous parler de beaucoup de choses vraiment. De tous ces projets qui se forment, de ces cessions feu/photos dont l'on parle avec Baba, de la Reach Point FanSub, équipe de traduction en formation que l'on développe, de cet éloignement des philippines, que je n'ai jamais su orthographier. Je pourrai vous parler, je voulais vous parler d'un prochain design, d'une belle phrase, de problèmes, d'une nouvelle écharpe, de nuit blanches pour oublier quoi ou qui, je ne saurai le dire. Je pourrai vous parler de beaucoup de choses qui rendrait mon retour moins abrupt, mais à la place, j'ai vu ça.

Et je suis passionné.

Je suis passionné parce qu'il y a chez cette fille une sorte de grace et de fragilité que rend bien la lumière fragile, sur les murs blancs. Il y a quelque chose d'instable et d'indécis, dans le sourire comme dans la situation, comme une lampe, ou une torche, qui ne veut plus s'éteindre, et qui s'éteint déjà.

Je ne veux rien savoir d'autre sur cette fille. Je ne veux pas savoir si elle est vraiment comme ça, si elle est vulgaire, ou moins jolie. Je ne veux pas connaître sa vie, ses amours, ses peurs, ce qui la fait sourire, ou pleurer. Je ne veux surtout pas être déçu par la fragilité d'un fantasme qui est comme la beauté de cette vidéo. Instable, et éphémère.

Elle est en public, alors vous allez entendre des cris, des hurlements, du saturage, vers le milieu de la vidéo, la fin sera abrupte. Mais finalement je me demande si ce n'est pas plus beau avec, cet espèce de retour à la réalité, et ce "Julie t'es trop belle", lancée dans un rire, un peu enfumé, un peu rayé. Je l'apprécie pour tout, et surtout pour sa musique bien sur, Comptine d'un autre Été, de Yann Tiersen.

Tout simplement fabuleux.


Bolas d'un autre été, de Lil0ow :









Lundi 22 octobre 2007 à 19:18



        Vent d'amertume emporte tout en arrière. Il me ramène nos rires et nos tristesses, cette relation dont personne ne parlait et que je me construisais tout seul, à l'abri de ce foyer accueillant, près de la cheminée. Tout me ramène à toi, à l'extérieur le vent souffle et je peux sentir les joncs se plier sous cette colère sans cause, et sans but. Chaque frémissement de nos peaux qui se mêlent, et dehors tout s'est calmé alors que tu m'as rejoins devant ce feu ou je suis toujours tout seul, et que nous faisons l'amour. Mes yeux se perdent dans le mur de brique, derrière les flammes, et je ne vois plus grand chose, mon regard est bien plus loin, et pourtant je ne décolle plus. Tu es déjà repartie, sentiment fugace et evanescent de tendresse partagée. Déjà je tente de reconstruire cette histoire, mais tu ne reviens pas t'asseoir à côté de moi, nue enroulée dans ta couverture, et mon regard n'est plus fiévreux déjà, il s'éteint et se détourne de la cheminée. Je finis mon café, amer, et froid, et m'allonge un instant sur ce tapis. Sur le mur, un tableau de froid, et soudain je suis en Islande, et tout n'est que roc et mer brumeuse. Et je reviens encore. Est ce le bruissement du tapis qui me fait détourner les yeux ou bien le léger son d'un pas à côté de moi. Ce foutu chat se pose sur mes genoux et ronronne, content de sa plaisanterie sans doute. Je ne peux m'empêcher de le caresser stupidement. Démoralisé, je cherche des yeux un signe qui me fera repartir loin de ce foyer étouffant de chaleur et pourtant tellement vide. Et rien ne me vient.




Photo évocatrice de sentiments, de froid, et de rêve.




"Nothing changes when christmas comes, but fake smiles are still smiles..."

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