Samedi 28 juillet 2007 Ã 2:00
Je viens d'avoir une conversation suppra-niaise a minuit trente avec ma "copine" [?] et le pire c'est que j'ai suppra-méga-over-kiffé-sa-mère-a-donf. (Puissance vingt-cinq.)
"Ceci étant dit, Dick Flipper remonta sur son lombric, et d'un coup sec du talon gauche, partit vers sa destinée."
"Les vaches soupirent au bord de l'infini, Gaston Emmanuel Polar, page 38 alinéa 2"
PS: Plus tard, en fait.
Jeudi 26 juillet 2007 Ã 14:54
Et c'est sous les néons blafards et affreusement blanchâtres du maintenant célèbre Mac Donald De Passy que j'utilise l'ordinateur de mon maintenant non moins célèbre frère stupide pour donner de mes nouvelles. I swear it, une fois revenu à un rythme normal cours/sexe/ordinateur/potes/dodo je recommencerai à poster régulièrement, et vous reviendrez mes anges bleus, je vous l'assure.
Bien ! Mauvaise nouvelle je n'ai plus d'ordinateur. Et oui, la carte mère à eu raison de mon bon vieux ibook G4, et le réparer coutant huit cent euros, je crois que je me contenterai de verser une larme sur sa blancheu dépouille. Il faudra quand même que je fasse une sauvegade du disque dur, ce qui est heureusement effectuable, pour la modique somme de cent cinquante euros. Haha la bonne blague, je me gausse. Donc me voilà soulagé de cent cinquante euros. C'est beau la vie.
D'un autre côté cette perte d'ordinateur innatendue va me permettre de m'acheter [dieu sait quand, et encore même lui je ne suis pas sur] un iMac 17 pouces beaucoup de Go avec un clavier sans fil que ça va kiffer sa mère grave à donf. Voilà la bête :
En attendant bientôt le tournage de mon frère, on est dans le boulot jusqu'au cou pour rester poli, et je suis sur le point de me barrer pour aller chercher Silverwolf à la gare de Lyon.
JeviensdelireHarryPotter7enanglais/les Phillipines me manquent/jesuisgravementmélancolique/etj'aienvied'unecigarette bonsoir.
Le vieil homme et la mère, photo de Bruno Pieretti. Oui, mon frère, là . C'est un chacal, n'est ce pas ?
Dimanche 8 juillet 2007 Ã 19:02
Il
était toujours assis à la même table, une cigarette éternellement
accrochée à ses lèvres. Il avait cette manie de regarder au
loin, comme si il attend quelqu'un en fait. Mais il quittait toujours la salle
seul. Ca n'était pas le genre de garçon à que l'on faisait attendre
pourtant, le genre séducteur, Don juan, tout ce que tu veux qui va
dans ce sens, un mec qui finira vieux beau à coucher avec des minettes
en fleur quoi.
Cela faisait un an qu'il fréquentait ce bar, j'avais appris à le connaître sans même lui parler. Je connaissais ses amis, ses habitudes, ses défauts, ses addictions. Il avait quelque chose de différent des autres baratineurs.
Il puait les coups mal encaissés, ça se lisait dans son regard, et puis ses sourires sonnaient tellement faux parfois. C'était le cas banal du mec qu'on a forcé à grandir, qui a voulu tout assumer, protéger les autres et qui s'était planté. Evidemment, ce genre de mec, pour les autres c'est rassurant, évidemment, on sait sur qui taper, on se dit qu'il tiendra le choc de toute façon et puis, dans le fond, sa santé mentale, qu'est-ce qu'on s'en fout. Donc il était devenu impulsif, irresponsable, violent. Pas agressif, non. Simplement sensible, hypersensible, il prenait les choses trop à coeur, voilà tout. Le nombre de fois où j'ai vu ses poings bleuis, écorchés. J'aurais pu parier que lorsque la situation lui échappait, il se défoulait contre un mur. Et il croyait bien encaisser en plus. Petit con. Histoires de famille, je suppose. En fait, il avait du passer sa vie à mentir pour cacher aux autres, et accessoirement à lui-même, sa véritable nature de gentil protecteur. Il était ce qu'on attendait qu'il soit, tout simplement. Tout ça l'avait plongé dans la drogue, la luxure et le je-m'en-foutisme. Enfin, le je-m'en-foutisme feint.
Je savais que dans le fond il était gentil - ou était-ce simplement mon besoin de croire aux clichés, et, ici, à celui du vilain méchant qui a un coeur d'or en vrai. C'était ça qui était triste, un type bien avait du feindre d'être un salaud parce que ça arrangeait bien les autres.
Et puis, il s'est accommodé de cette image. Elle lui plaisait sans doute même. Il aimait être fort et intouchable. Bof, que des apparences tout ça
Il paraissait tellement abandonné, assis à sa putain de table ce soir là . Désabusé, perdu, je sais pas. J'avais fini mon service alors je me suis posée en face de lui et je l'ai regardé dans les yeux. Il s'est tourné, a pris sa respiration et m'a déballé toute sa vie. La mort de son grand-père, les tentatives de suicide de sa mère, les infidélités de son père suivies des infidélités de sa mère, comment il a plongé dans la drogue, les vols pour pouvoir se payer sa daube, les deels, sa petite soeur qu'il voulait protéger, Charlotte qu'il avait laissé partir, ses amantes pour combler le vide, ses mensonges, le crépis. Je l'ai écouté parler, longtemps, sans détacher mes yeux des siens. Mais le bar a fermé rompant le charme, alors nous nous sommes quittés. Et je ne l'ai plus jamais revu.
Cela faisait un an qu'il fréquentait ce bar, j'avais appris à le connaître sans même lui parler. Je connaissais ses amis, ses habitudes, ses défauts, ses addictions. Il avait quelque chose de différent des autres baratineurs.
Il puait les coups mal encaissés, ça se lisait dans son regard, et puis ses sourires sonnaient tellement faux parfois. C'était le cas banal du mec qu'on a forcé à grandir, qui a voulu tout assumer, protéger les autres et qui s'était planté. Evidemment, ce genre de mec, pour les autres c'est rassurant, évidemment, on sait sur qui taper, on se dit qu'il tiendra le choc de toute façon et puis, dans le fond, sa santé mentale, qu'est-ce qu'on s'en fout. Donc il était devenu impulsif, irresponsable, violent. Pas agressif, non. Simplement sensible, hypersensible, il prenait les choses trop à coeur, voilà tout. Le nombre de fois où j'ai vu ses poings bleuis, écorchés. J'aurais pu parier que lorsque la situation lui échappait, il se défoulait contre un mur. Et il croyait bien encaisser en plus. Petit con. Histoires de famille, je suppose. En fait, il avait du passer sa vie à mentir pour cacher aux autres, et accessoirement à lui-même, sa véritable nature de gentil protecteur. Il était ce qu'on attendait qu'il soit, tout simplement. Tout ça l'avait plongé dans la drogue, la luxure et le je-m'en-foutisme. Enfin, le je-m'en-foutisme feint.
Je savais que dans le fond il était gentil - ou était-ce simplement mon besoin de croire aux clichés, et, ici, à celui du vilain méchant qui a un coeur d'or en vrai. C'était ça qui était triste, un type bien avait du feindre d'être un salaud parce que ça arrangeait bien les autres.
Et puis, il s'est accommodé de cette image. Elle lui plaisait sans doute même. Il aimait être fort et intouchable. Bof, que des apparences tout ça
Il paraissait tellement abandonné, assis à sa putain de table ce soir là . Désabusé, perdu, je sais pas. J'avais fini mon service alors je me suis posée en face de lui et je l'ai regardé dans les yeux. Il s'est tourné, a pris sa respiration et m'a déballé toute sa vie. La mort de son grand-père, les tentatives de suicide de sa mère, les infidélités de son père suivies des infidélités de sa mère, comment il a plongé dans la drogue, les vols pour pouvoir se payer sa daube, les deels, sa petite soeur qu'il voulait protéger, Charlotte qu'il avait laissé partir, ses amantes pour combler le vide, ses mensonges, le crépis. Je l'ai écouté parler, longtemps, sans détacher mes yeux des siens. Mais le bar a fermé rompant le charme, alors nous nous sommes quittés. Et je ne l'ai plus jamais revu.
Vendredi 6 juillet 2007 Ã 18:18
Muarf. En plus de réussir à obtenir de nous (nous pour Pyrus et d'autres...) que nous l'aidions sans même avoir toujours besoin de nous le demander (esclavagisme sur volontariat ? c'est un concept à développer), le Distantwaves à un humour qui me dépasse totalement. Ou une mémoire très courte, à vous de voir.
Hier soir je lui annonce que je pars demain en vacances pour une semaine et que nous ne vous reverrons donc qu'à Lyon puis ni lui ni moi n'aurons internet. "Ok, ok"nous réglons ensuite, avec plus ou moins de stress quelques détails (merci Maky, merci Maky ! *sur l'air de je-ne-sais-plus-quelle-chanson-débile) et voilà tout.
Aujourd'hui, joyeuse, je reçois un email comme quoi il a posté. Le titre pourrait être celui d'un texte, je me dépêche donc de venir lire et je vois l'article précédent ... Je suis totalement zen.
Je ne pourrai pas veiller sur ce blog *simuler des "Ohhh" surpris*, même si oui, cela aurait été fait avec une joie non-dissimulée (et c'est fait avec joie depuis quelques mois : qui remet les bordures, les playlists, les morceaux, parfois des articles en ligne lorsque nous en étions restés là et corrige les erreurs de frappe ? Hein ? A votre avis ?) je ne peux assumer cet insigne honneur, du moins pas en juillet. Je deviendrai sans problème un tyran despotique en août.
Cependant si un quelconque problème se pose je vous invite à m'envoyer un email à cette adresse : reve_etoile_enelya@orange.fr, ou à contacter une des demoiselles qui garderont mon blog, elles ont mes coordonnées, moi ayant celles de RVP et des personnes capables de réagir en cas de crise bloguale.
Ceci n'est pas un article pour me plaindre ou pour exiger quoique ce soit (d'ailleurs je suis beaucoup plus difficile quant au paiement, je n'accepte pas les pizzas et les sauces pimentées, à bon entendeur), ni pour parler de choses trop personnelles pour mon blog *kof kof* et encore moi pour mettre une photo du poisson rouge que je n'ai pas. C'est juste que notre codeur officiel aime pourrir les menus, même si, je le concède bien volontier, il est sage ces temps-ci, du coup j'ai décidé de mon côté de pourrir un article.
Je m'excuse d'avance auprès des milliers, que dis-je, des millions de fans du Master Mac Diwa ainsi qu'auprès des fidèles habitants de Diwaland qui verront peut-être arriver avec bonheur un email dans leur boîte pour les prévenir d'un postage en ces lieux et qui tomberont sur cet article. Soyez assurés que je partage votre douleur.
Hier soir je lui annonce que je pars demain en vacances pour une semaine et que nous ne vous reverrons donc qu'à Lyon puis ni lui ni moi n'aurons internet. "Ok, ok"nous réglons ensuite, avec plus ou moins de stress quelques détails (merci Maky, merci Maky ! *sur l'air de je-ne-sais-plus-quelle-chanson-débile) et voilà tout.
Aujourd'hui, joyeuse, je reçois un email comme quoi il a posté. Le titre pourrait être celui d'un texte, je me dépêche donc de venir lire et je vois l'article précédent ... Je suis totalement zen.
Je ne pourrai pas veiller sur ce blog *simuler des "Ohhh" surpris*, même si oui, cela aurait été fait avec une joie non-dissimulée (et c'est fait avec joie depuis quelques mois : qui remet les bordures, les playlists, les morceaux, parfois des articles en ligne lorsque nous en étions restés là et corrige les erreurs de frappe ? Hein ? A votre avis ?) je ne peux assumer cet insigne honneur, du moins pas en juillet. Je deviendrai sans problème un tyran despotique en août.
Cependant si un quelconque problème se pose je vous invite à m'envoyer un email à cette adresse : reve_etoile_enelya@orange.fr, ou à contacter une des demoiselles qui garderont mon blog, elles ont mes coordonnées, moi ayant celles de RVP et des personnes capables de réagir en cas de crise bloguale.
Ceci n'est pas un article pour me plaindre ou pour exiger quoique ce soit (d'ailleurs je suis beaucoup plus difficile quant au paiement, je n'accepte pas les pizzas et les sauces pimentées, à bon entendeur), ni pour parler de choses trop personnelles pour mon blog *kof kof* et encore moi pour mettre une photo du poisson rouge que je n'ai pas. C'est juste que notre codeur officiel aime pourrir les menus, même si, je le concède bien volontier, il est sage ces temps-ci, du coup j'ai décidé de mon côté de pourrir un article.
Je m'excuse d'avance auprès des milliers, que dis-je, des millions de fans du Master Mac Diwa ainsi qu'auprès des fidèles habitants de Diwaland qui verront peut-être arriver avec bonheur un email dans leur boîte pour les prévenir d'un postage en ces lieux et qui tomberont sur cet article. Soyez assurés que je partage votre douleur.
Vendredi 6 juillet 2007 Ã 15:10
A quelques minutes du départ j'emprunte rapidement l'ordinateur pour poster ce petit dernier message avant au moins deux semaines. Je pars au Pays de Galles pour plus d'une semaine, puis rejoindre des amis dont une cowblogueuse à Lyon. Retour prévu sur chez moi vers le 22, ou je donnerai des nouvelles juste avant de partir tourner le court métrage, avec entre autres Silverwolf, que je raccompagne à son avion le 10 Août. Et puis après je dégage pour une de mes destinations préférées. Cap sur la Dordogne, et kayak pendant une dizaine de jours.
Je laisse la clef de cet endroit à Lagrandemymy qui se fera j'en suis sur un plaisir de veiller sur l'antre du Master.
J'active à tout hasard le mot de passe invité: "Beauty". Si par hasard l'envie en prend à certains ou certaines de poster par ici, n'ayez pas peur, c'est absolument libre. Respectez juste les consignes de couleurs, noirs et blanc, et tout ira bien, je ne serai pas fâché. Si vous voulez publiez un texte trop personnel pour votre blog, des chansons qui vous tiennent à coeur, une photo de votre poisson rouge, le résumé de la dernière fois que vous avez trouvé un poney mort, c'est ici que ça se passe.
Je vous dis à bientôt, et surtout ne faites pas [trop] de bêtises.
A Perfect Circle, Imagine.