Vendredi 8 juin 2007 Ã 14:16
Je suis revenu depuis hier, mais je n'avais pas vraiment le courage d'attaquer cet article qui n'aura pas de but informatif ou autre, qui n'aura pas d'autre but que de parler de moi, comme d'habitude. Que voulez vous, on y prend vite du plaisir.
Je crois que j'avais besoin de partir quelque jours, en ne disant rien à personne, après tout ce qui s'était passé. Enfin tout, pas grand chose quand on y pense mais je ne vais pas non plus minimiser le moment, je suis un gentleman.
Alors je me suis tiré comme un voleur pendant trois jours chez mon granfin (frangin grand et fin, admirez le subtil jeu de mot.) histoire de décompresser. A part une légère crise pendant une nuit, tout s'est bien passé comme il le fallait. J'ai même couru après une fille dans Bercy pour lui dire que je la trouvais jolie, et marcher cinq minutes avec elle. Rencontrée à la cinémathèque, sans plus, juste comme ça. J'adore Bercy, c'est vert, vivant, et on peut faire du skate, et putain j'avais oublié mes rollers. Je crois que je ne me le pardonnerai jamais. Et puis j'ai rencontré des italiens bien sympathique, j'ai discuté à minuit devant la tour Eiffel en regrettant toujours de ne pas avoir pris mes rollers, j'ai glandé pendant une heure à la gare de l'est (et devinez quoi je regrettais de ne pas avoir pris mes rollers) et j'ai marché dans bercy en regrettant... en regrettant... mes rollers, exactement. Comme quoi c'est facile de regretter ses rollers quand on est dans Paris.
Pour tout vous dire ces dernières semaines je regrette beaucoup de choses...
Mais le coup des rollers ça m'a bien fait chier quand même.
[Mes prochains, je l'espère.]
Samedi 2 juin 2007 Ã 12:27
J'ai mal au coeur.
J'ai mal au coeur parce qu'il est beaucoup trop tard pour ce que j'aurai du faire, pour tout ce que je voulais faire. J'ai mal au coeur parce que je ne reverrai sans doute jamais Léa, parce que Claire et Sophie s'en vont, parce que tout s'écroule autour de moi. J'ai mal au coeur parce qu'Allan a pleuré, comme ça, assis sur un banc, et que le voir pleurer me déchire. J'ai mal au coeur parce qu'il va mal, qu'il veut partir loin de tout ça. J'ai mal au coeur parce que peut être ne le reverrai je pas. Parce que mes souffrances sont dérisoires à côté des siennes, j'ai mal au coeur parce qu'il a mal au coeur.
J'ai mal au coeur parce que tout s'est fini trop vite, parce qu'elles n'étaient pas ce que j'attendais, parce que tout aurait été possible. J'ai mal au coeur parce qu'elle à dit : "En attendant, ne te laisse pas (encore) avoir par certaines de ses belles paroles..."
J'ai mal au coeur parce que je me rend compte que Boris est amoureux et qu'il en souffre. J'ai mal au coeur parce que j'ai été un grand moteur de la soirée, que j'ai dansé, qu'on a fait les cons, que je me suis amusé.
J'ai mal au coeur parce que tout le monde s'en va, et que personne ne reviendra. J'ai mal au coeur parce qu'Aurélie me regardait avec insistance. J'ai mal au coeur parce que c'est la fin d'une période qui ne reviendra pas. J'ai mal au coeur parce qu'ils sont grand, et parce que nous nous sommes serrés dans les bras, parce que ce n'était pas assez et beaucoup trop à la fois.
J'ai mal au coeur parce que beaucoup trop sont partis en même temps. Parce que celles que j'aime ne reviendront plus. Parce qu'il est trop tard pour tenter quoi que ce soit, parce que je ne reviendrai plus en arrière. Parce qu'un jour celui qui partira, ce sera moi.
J'ai mal au coeur parce que voir Allan pleurer me déchire le coeur.
Et mon coeur est déchiré, parce qu'au milieu de ce chaos, au milieu de cette tristesse à peine dissimulée sous la joie, au milieu de ces adieux ridicules, elle souriait.
Mardi 29 mai 2007 Ã 23:56
L'ami:
Alors c'est là que ça finit non... Le bout de la route. *il semble réflechir* Tu sais. Il y a quand même quelque chose que je voulais te dire, avant de... Voilà , je... je me suis souvent imaginé ta mort. Je sais pas, tu es le seul avec qui j'ai fait ça, mais souvent, je m'imaginais en train de dire les quelques mots, tu vois, sur ta tombe, avec tout les gens en noirs, et... et tout. Je sais pas je me voyais dire ce qu'il fallait dire, un putain de texte que je connais pratiquement par coeur, maintenant. Je me faisais comme un film, en fait. Moi déambulant, devant le cimetière, habillé très classe, noir, la cigarette enfin... un peu comme dans tes histoires quoi. Mais je te voyais jamais. C'est comme si on parlait que de moi, comme si cet enterrement, ce n'était qu'un enième moyen de me mettre en scène. Comme si j'étais tellement égoïste que même pour l'enterrement de mon meilleur ami, je ne pensais qu'à moi. A ce que j'allais dire. Toi... *Il se tourne vers le public* Toi t'es pas comme ça, toi... ce que je voulais dire, c'est que toi tu pensais pas qu'à toi. Et... euh... Et c'est rare, quoi. Voilà je... *Un peu gêné, il rend le micro*
Scène 11, intérieur jour.
Je suis bien content de l'avoir fini ce foutu scénario parce qu'il commencait, aussi bien soit il, à me sortir par les oreilles.
Hey man, demain c'est mon conseil de classe quoi. Pis après c'est fini en vrai.
Je veux pas que Boris redouble.
You're tearing me appart.
En juin je vais beaucoup bouger.
En juillet et en Aout aussi me direz vous.
Et avec raison.
Tiens pour les concernés, la fête c'est soit le seize, soit le vingt trois juin. Voilà . Au programme, alcool, sexe et feux d'artifice.