Vendredi 31 octobre 2008 à 22:24



Prendre de la distance sur tout ce qui contrarie. Ne pas l'affronter, ne pas répliquer. Quand on a trop parlé, on arrête. On ne regarde plus, et on contourne.

     Se fatiguer pour quoi ? Il suffit d'arrêter de chercher une solution. 

 
 

Lundi 27 octobre 2008 à 0:05

      Mon blog à eu beau mettre quatres heures à passer à la nouvelle version, je n'ai pas, me semble t'il, de changements majeurs à effectuer, je suis donc un des rares utilisateurs contents (et peu exigeant, il est vrai.) Quoi qu'il en soit wail daune, failaux.

Connaissant mon budget qui s'est un peu étoffé ces derniers temps grâce à ma tendre grand-mère (dieu lui fasse le nez comme j'ai la cuisse) j'ai décidé de m'offrir un petit plaisir qui était bien nécessaire, et même essentiel, vu l'état de ma dernière acquisition en la matière. Car bien que mon pointillisme en matière de web 2.0 et de V3 soit assez limité et s'arrête à la fonction "écrire un article", si il y a un domaine ou je suis tatillon, pointilleux, exigeant et même très énervant, c'est le domaine des casques audios. Je me connais, je ne pouvais décemment acheter autre chose qu'un casque Sennheiser, bien sur, et un casque fermé, qui plus est. Mon budget était limité, mais je voulais tout de même quelque chose de plus imposant que mon ancien HD 202 qui avait malheureusement rendu l'âme (à qui lui avait prêtée.) Et c'est ainsi qu'après une foule de péripéties passionnantes dont je sortirai un jour un best seller en 7 tomes intitulé "Sean Heiser à l'école des paumés" (notez le double jeu de mot), j'ai acheté ceci :


http://distantwaves.cowblog.fr/images/HD205hiresc0626070afbe70d208a2b72fbafb2938.jpg
    Ho, qu'il est ultime et me bouffe la moitié de mon écran, pensez vous à cet instant précis et je ne saurai vous donner tort, mais ce casque va être tout bonnement AWESOME.


That's all folks. La suite au prochain ézipode.

Dimanche 28 septembre 2008 à 18:51

   "Il ne faut jamais dire jamais! L'an dernier, Damon Albarn avait affirmé que Gorillaz ne lancerait plus d'album. En entrevue, il a indiqué qu'il avait décidé de bosser sur un nouveau disque de ce groupe fictif en compagnie du dessinateur Jamie Hewlett.

Albarn et Hewlett ont fait savoir qu'il pourrait également donner un nouveau look à la formation.

«Nous faisons un nouvel album de Gorillaz, a dit Albarn. Nous sommes revenus des vacances d'été et puis nous avons pris conscience du fait que nous pouvions faire ce que nous voulions avec Gorillaz. Jamie devait tout simplement accepter de dessiner à nouveau les personnages», a dit Albarn en entrevue à CBC.

«J'en avais vraiment marre de dessiner ces personnages. Toutefois, à un certain moment, on a trouvé une façon de les aborder sous un nouvel angle», ajoute Hewlett.

«Nous ne savons pas exactement (comment sera l'album). Nous nous laissons généralement porter par nos instincts. Nous sommes flous et très abstraits, vraiment. Nous jouons à un jeu mais ce n'est pas strictement un jeu. Parfois, ça marche et parfois… À vrai dire, ça marche pas mal tout le temps», lance Albarn!"

Source showbizz.net

Comment vous dire qu'un nouvel album prévu de Gorillaz c'est absolument fantasmagénialistexcellhypertrophunquiclaquetique, parce que ça veut dire du bon son, du Gorillaz, du Jamie Hewlett, et surtout DAMON ALBAAAAAAARN !!

TOUDOUDOUDOUDOUDOUDOUDOUDOUDOUDOUDOUDOUDOUDOUDOUDOUDOUDOUDOUDOUDOU!!!!!!!!!!!

 


It's coming back, boys !

Jeudi 31 juillet 2008 à 6:15

Bloc note: Penser à ne JAMAIS écrire d'articles en étant totalement bourré, après être revenu d'une soirée où on a couru à poil, bu beaucoup, et révélé des secrets intimes.


Mais finalement, tout en étant torché, est ce que je n'ai pas fait que révéler ce qui brûlait au fond de moi ? Ou pas.

Je vois double, appelez Freud.

 Bonjour, il est 6h15, et j'ai mis longtemps à écrire correctement cet article.

Mercredi 23 juillet 2008 à 12:25

     Fatigué, mais Heureux pourrait être le titre de cet article, qui après de long siècles d'absence cruelle, alors que la nation, triste et résignée me croyait disparu, ressurgit dans ta face en première page de ce blog.

     Et pourtant j'ai préféré l'appeler "l'ère de la ratatouille", premièrement parce que je viens de me faire chier pendant une heure trente à en préparer une sous l'oeil attentif de personne, ce qui me laissait seul et "bored as preparing a ratatouille by yourself can be" , deuxièmement parce que l'évocation de ce hit de Pixar et Disney m'apportera sûrement la visite de quelques fans en quête d'images et autres vidéos du dessin animé, et qui ne risquent pas forcément d'y trouver leur compte. Mais bon, faire souffrir ne m'est pas inhabituel, et c'est donc drapé de ma couette blanche à feuilles de lierre vertes (et oui) que je m'apprête à commencer cet article.

    Je suis donc revenu sous vos yeux ébahis, d'environ une semaine de pélerinage à Montpelliers, et surtout au FAYA FESTIVAL, CESSION 2008. (feu d'artifice derrière le titre, et salve de hooo, et haaa.)

    Pourquoi donc ne pas vous conter, même si vous n'en avez absolument rien à foutre, mon petit voyage...

Après douze heures de routes assez longues et longues, aussi, à parler avec une bande de geeks du jonglage de spin, anti spin, et autre counter weave anti hybrid (private juggling joke), nous sommes arrivés à Poussan, lieu dit du site du Faya fest', comme nous l'appelions déjà.

Mais, hélas trois fois hélas nous n'étoyons que le neuf, et faya fest commencoya le onze alors que faire, que faire ! Nous fûmes donc logassionnés pendant deux nuit chez James, un orga, en compagnie des guest stars Valoche et Pandora, et d'autres dizaines d'amis jongleurs de tous les pays, mais je m'emporte. (C'est vrai que dans 50 mètres carrés t'en cale pas des dizaines quand même.)

Ces deux jours nous servîmes à mes compère Rom's, le magicien d'argent, et Ornegan, le maître des forêts de brume, ainsi que de Raf' non jongleur mais bien sympathique et gipsy, même qu'on croyait que lui il était sympa, et en fait non, à glander complètement en jonglant dans le parc de la Comédie de Montpelliers. D'ailleurs Ornegan étant un surnom trop difficile à enregistrer, et du fait de sa traduction en français de "maître des forêts", je décidai bien vite de le surnommer "Champi Master." Croyez moi, il l'avait bien mérité.

Or donc, ces après midi jugglistiques que nous passâmes loin des yeux loin du coeur nous permîmes (mais si ça existe, mon correcteur d'ortographe ne réagit pas) de rencontrer Ronan, Thomas, G, and Peter, quatre jongleurs internationaux invités par le Faya festival pour une prestation, tous sympathiques et parlant anglais, ce qui me permis de bien m'amuser au final. Doublons cela de la rencontre fortuite du dénommé Bebert, clown jongleur au personnage hilarant, qui en trois jours c'était mis tout le festival et tout le public dans sa poche, et de la charmante copine mexicaine de Ronan avec qui j'ai passé de très bon moments à tenter de traduire des expressions françaises qui m'avaient malheureusement échappées et dont elle tenait à tout prix à avoir la traduction, dixit : que demande le peuple... et l'on comprendra que j'ai passé deux jours excellent. A rentrer le soir à la casba avec workshop magie par Rom's et vodka caramel  (et là on dit miam) par KLM, ce furent deux bonnes journées.

Je retiendrai surtout du festival, bon très bonne ambiance blablabla mais ça commence à me souler de faire des grandes phrases, d'avoir enfin pu rencontrer le compère Alokio, que je fréquentais mine de crayon depuis trois ans sur internet, et qui était à l'origine de ce voyage, quand il m'avait vilement interpellé sur msn genre "dis donc, toi, ramène toi au Faya fest', on va s'éclater même que". Alokio avec qui le degré de lolifiance à remonté d'une bonne dizaine de crans. (En gros y a eu d'la remontance quoi. =] ) Et puis Koko, le panto'minable, jongleur à sept balles qui aurait pu être avec les plus grands, et qui est resté avec nous, par pure sympathie, pendant tout le séjour. J'ai beaucoup apprécié ce Marseillais qui n'avait pas l'air de se rendre compte qu'il avait un niveau absolument extraordinaire, ce qui faisait d'ailleurs sa force.

De plus des workshops très sympathiques, un animateur extraordinaire, qui m'a vraiment, vraiment fait rire, Jerem de son nom et qui possède un humour des plus percutants, et surtout une voix extraordinairement grave et profonde qui lui permet de dire les plus grosses conneries sans sourciller, à ma plus grande hilarité naturellement, mais aussi avoir pu tchatcher avec Imakokode (son antispin tarte aux pommes lui étant retombé sur les genoux, il aura su rester dans ma mémoire...) chose quand même appréciable, et puis avoir fait traducteur spécial pour les guest stars était aussi bien sympathique.

Aussi, et peut être même surtout, la beauté de certaines jongleuses de feu, le spectacle étonnant de grâce de Manda lights, bien sur, et puis la fille au cerceau tout au fond du gymnase, très jolie, mais le plus important très grâcieuse, et c'est tout ce qui fait le charme de la chose. On ne va pas s'attarder, mais les jongleuses ont tout de même une grâce toute particulière.

Et puis naturellement une centaine de jongleurs qui enflamment en même temps dans un skate parc, ben ça rend bien, forcément. Mais les skate parc sont vraiment, vraiment mieux.... pour les glissades. Après trois jours de glissades sur les fesses, dos ventre, avec Alokio, pieds sur les genoux, croisés, décroisés, et autres positions farfelues, nous sommes maintenant les rois de la glissade sur le skate parc de Poussan.

Enfin bon, des heures de joies en famille quoi.

Pour finir, le plus beau. Ceci est un toss-up:



Moi je suis le mec en blanc à droite de l'image, et mes trois massues sont quelques part dans le bordel, indice, elles sont blanches et ont un ruban noir à la base et à la toute fin du manche, et sont situées derrière un bâton du diable. Saurez vous les retrouver ?

       A la relecture de cet article, la première image qui m'est venue en tête est celle du dernier jour. Je n'ai rien vu passer, à tout vivre à cent à l'heure, et subitement la voiture était chargée, on me serrait la main et c'était les "it's time for me to go, Ronan, on va y aller les gars..." On s'étonnait que je ne vienne pas à la convention prochaine, et on échangeait une dernière blague à propos de la "ridiculous night" qu'on venait de passer... Et puis surtout le petit air de tristesse sur le visage de la copine de Ronan qui m'a serrée dans ses bras avant de me dire "We'll see each other soon, isn't it ?" Et moi de répondre "Yes, of course", sachant pertinement que ce ne serait pas avant longtemps. Et de voir son signe de bras, souriante alors que la voiture s'éloignait contre mon plein gré, et ce poids dans ma poitrine quand je me suis aperçu que je venais de passer une semaine de pur bonheur, et que les sourires des jongleuses et leur air fatigué s'éloignait, loin derrière la vitre transparente qui nous séparait maintenant, et à travers laquelle j'essayais de les voir, jusqu'au bout du prochain tournant.
 J'ai fini par comprendre que ces gens ne rentreraient pas chez eux, pas avant longtemps, que comme les suiveurs des groupe de rock des années 60, ils cherchaient juste un moyen de ne pas rentrer à la maison, qu'ils allaient enchaîner convention sur convention, revenir le plus tard possible, et repartir bien vite, trop vite peut être. Je me suis senti étrangement séparé d'eux, en y pensant. Je suis sûrement encore trop jeune pour faire la même chose qu'eux, alors je les observent, en attendant. Pour ceux qui ont vu, Almost Famous, j'ai été The Ennemi, pendant six jours. On traîne avec les plus grands, et puis on rentre à la maison, et puis on retourne à ses études, sa vie, ses amis. On a fréquenté le rêve de l'éphémere, vivre à l'arrache, dans une communautée sans barrière... Et on retourne chez soi.

Est ce qu'on le regrette ?



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