Je suis revenu depuis hier, mais je n'avais pas vraiment le courage d'attaquer cet article qui n'aura pas de but informatif ou autre, qui n'aura pas d'autre but que de parler de moi, comme d'habitude. Que voulez vous, on y prend vite du plaisir.
Je crois que j'avais besoin de partir quelque jours, en ne disant rien à personne, après tout ce qui s'était passé. Enfin tout, pas grand chose quand on y pense mais je ne vais pas non plus minimiser le moment, je suis un gentleman.
Alors je me suis tiré comme un voleur pendant trois jours chez mon granfin (frangin grand et fin, admirez le subtil jeu de mot.) histoire de décompresser. A part une légère crise pendant une nuit, tout s'est bien passé comme il le fallait. J'ai même couru après une fille dans Bercy pour lui dire que je la trouvais jolie, et marcher cinq minutes avec elle. Rencontrée à la cinémathèque, sans plus, juste comme ça. J'adore Bercy, c'est vert, vivant, et on peut faire du skate, et putain j'avais oublié mes rollers. Je crois que je ne me le pardonnerai jamais. Et puis j'ai rencontré des italiens bien sympathique, j'ai discuté à minuit devant la tour Eiffel en regrettant toujours de ne pas avoir pris mes rollers, j'ai glandé pendant une heure à la gare de l'est (et devinez quoi je regrettais de ne pas avoir pris mes rollers) et j'ai marché dans bercy en regrettant... en regrettant... mes rollers, exactement. Comme quoi c'est facile de regretter ses rollers quand on est dans Paris.
Pour tout vous dire ces dernières semaines je regrette beaucoup de choses...
Mais le coup des rollers ça m'a bien fait chier quand même.
[Mes prochains, je l'espère.]