Bien sur, on est pas le 5 janvier, bien sur je suis en retard, bien sur. Je tiens rarement mes promesses. Paris neige, paris boue sous mes pieds, similitude, le froid nous fait oublier les crampes aux ventres, ou elles reviennent.
C'était comme à moitié vécu, le dernier jour où nous sommes restés ensemble, comme des adieux qui s'en voudraient en silence, on a évité de se regarder. Je me suis installé ailleurs, j'ai gueulé dans ma tête "les copains avant les filles". Qui est ce que je pensais tromper ? J'avais essayé d'être ailleurs toute la journée, un peu déjà parti pour s'éviter d'avoir trop mal, comme si ce dernier jour était déjà passé, déjà loin, dans ma mémoire, enterré. Je suis resté là , planté avec Félix et Ned, à plaisanter en la regardant s'éloigner. Bien sur que j'avais vu son regard quand elle m'avait dit qu'elle allait fumer, bien sur que j'aurais pu la suivre, bien sur. Elle tient rarement ses promesses, cette cigarette, on l'imagine qui tombe au sol et ses mains qui rejoignent mon dos mais c'est un mensonge, ça trahit, ça fait mal et ça n'existe pas.
  Le pire, ça a été le dernier regard, bien sur, celui qui s'enfonce dans le coeur. Il m'a terrassé, je ne sais pas, j'ai cru y déceler comme une pointe de regret, ou de reproche, tu étais moins joyeuse qu'à l'ordinaire. Mais peut-être que je me suis inventé tout ça, ou peut être que c'est ce foutu jazz qui me déglingue un peu plus, me fait imaginer je ne sais quel espoir. J'ai fait semblant de t'adresser un petit signe alors que la seule chose que je voulais faire c'était t'embrasser, mais il y avait les autres, la distance entre nos deux corps, les étoiles dans tes yeux.
Je me souviens du premier texte que j'ai écrit sur toi, ici. Je t'appelais petite blonde, bien sur, je n'avais même pas une seule idée de ton nom. Je l'ai appris, j'ai appris à te connaître, à t'apprécier, à t'attendre.
C'était comme à moitié vécu, le dernier jour où nous sommes restés ensemble, comme des adieux qui s'en voudraient en silence, on a évité de se regarder. Je me suis installé ailleurs, j'ai gueulé dans ma tête "les copains avant les filles". Qui est ce que je pensais tromper ? J'avais essayé d'être ailleurs toute la journée, un peu déjà parti pour s'éviter d'avoir trop mal, comme si ce dernier jour était déjà passé, déjà loin, dans ma mémoire, enterré. Je suis resté là , planté avec Félix et Ned, à plaisanter en la regardant s'éloigner. Bien sur que j'avais vu son regard quand elle m'avait dit qu'elle allait fumer, bien sur que j'aurais pu la suivre, bien sur. Elle tient rarement ses promesses, cette cigarette, on l'imagine qui tombe au sol et ses mains qui rejoignent mon dos mais c'est un mensonge, ça trahit, ça fait mal et ça n'existe pas.
  Le pire, ça a été le dernier regard, bien sur, celui qui s'enfonce dans le coeur. Il m'a terrassé, je ne sais pas, j'ai cru y déceler comme une pointe de regret, ou de reproche, tu étais moins joyeuse qu'à l'ordinaire. Mais peut-être que je me suis inventé tout ça, ou peut être que c'est ce foutu jazz qui me déglingue un peu plus, me fait imaginer je ne sais quel espoir. J'ai fait semblant de t'adresser un petit signe alors que la seule chose que je voulais faire c'était t'embrasser, mais il y avait les autres, la distance entre nos deux corps, les étoiles dans tes yeux.
Je me souviens du premier texte que j'ai écrit sur toi, ici. Je t'appelais petite blonde, bien sur, je n'avais même pas une seule idée de ton nom. Je l'ai appris, j'ai appris à te connaître, à t'apprécier, à t'attendre.
   "C'est cette façon que tu as de passer ta main dans tes cheveux dorés, avant de me regarder en souriant, toujours plus décoiffée et sublime."
Â
Â
Ca a toujours été ça. Tes cheveux, d'abord qui se soulèvent sous l'effet souple de ta main, et puis soudain deux yeux bleus qui me trouvent, et ton sourire qui illumine tout, qui pétille, comme une gamine heureuse, qui se rient presque de me voir si con, qui me foudroient sur place. Ca a toujours été ça.Â
  Je me souviens de la dernière fois où j'ai aperçu tes yeux, j'ai cru qu'ils me cherchaient pour me retenir, j'ai cru que mon coeur explosait alors que mes jambes me portaient loin de toi, j'ai cru voir du regret, qui sait, même peut être... je ne sais pas. Peut-être... Peut être que j'étais retombé amoureux.
  Je me souviens de la dernière fois où j'ai aperçu tes yeux, j'ai cru qu'ils me cherchaient pour me retenir, j'ai cru que mon coeur explosait alors que mes jambes me portaient loin de toi, j'ai cru voir du regret, qui sait, même peut être... je ne sais pas. Peut-être... Peut être que j'étais retombé amoureux.
Â
Je ne sais plus.
Â
(J'ai cru que j'allais pleurer comme un con, en écrivant les mots-clefs.)
Â
Et... ben j'espère que tu vas la recroiser bien vite, il y aura d'autres cigarettes...