Voilà,
un poème pour rien,
rien du tout, à peine,
l'ombre de ce que je ressens,
lorsque je pense à toi,
rien du tout,
rien d'autre,
qu'une vague amertume,
et la nostalgie sourde,
des jours qui sont passés,
Rien, en somme,
Rien qui m'éveille,
Rien qui me réconforte,
le vide,
comme le vide,
lorsque je m'écroulais,
hier, en plein métro,
trop de drogue,
sans aucune raison.
Le grand Jérôme,
la barbe souriante,
m'assure que ça passera.