Alors on va simplement dire que j'hibernais.
Et puis il y a deux jours maintenant, il a fait vraiment soleil, et chaud. J'ai ouvert ma fenêtre, et j'ai vu la première abeille de l'année, qui volait contre le mur blanc. Sur le coup, j'ai été enchanté. Je me suis dit que j'allais beaucoup mieux, et qu'il fallait que je réouvre ce blog. Même si.
Alors en soixante jours, un groupe qui fonctionne un peu, un concert réussi, et puis cette envie de basse, plus présente. Et puis elle, qui est devenue chaque jour un peu plus présente, et qui me manque déjà alors qu'elle est partie seulement dimanche. L'absence fait réaliser beaucoup de choses. Mais j'en parlerai plus en détails.
Et puis naturellement l'isolement, le dégoût, la colère, la dépression. J'avais écrit ça :
"Pourtant tu te lèves le matin, et tu te couches le soir, mais tout est gris, alors tu fixes un point inexistant, et tout se serre."
Cette simple phrase résume mon mental, pendant 90 % de ces soixantes jours. Mais on en parle pas, on se tait, et on n'y pense plus. C'est comme ça.
Je pensais à ce blog bien souvent, et je me disais à chaque fois, "Tu le réouvriras demain."
Et puis demain à bien fini par arriver.