Samedi 8 septembre 2007 à 0:20

    Pour ce cent trentième article qui ne sera certainement pas un article de fond, lui non plus, je m'en vais [avec un entrain que n'égale que ma frétillante impatience] vous faire quelques réflexions sur ma journée.

Je commence donc alors que l'écran à ma droite m'allèche de propositions de rencontre avec Christophe Maé. (Mais qui est ce ?)

 - Cette année j'en foutrais le moins possible en sport, ou plutôt moins que l'année dernière encore, si possible.

 - Je ne sais pas ouvrir une bouteille avec ma boucle de ceinture.

 - Ma prof d'Espagnol est écoeurante de bonheur et d'amitié partagée. Je n'en peux plus... Comme quoi avec les communistes, un marx et ça repart.

 - Je suis de plus en plus fan, mais vraiment amoureux quoi, de Radiohead.

 - Mademoiselle K m'a troublé ce soir quand, invitée du plateau de Taratata, elle a dit à Nagui qui la taquinait; "Si tu veux on peut aller faire l'amour dans les loges, après." J'ai trouvé ça, prononcé par elle, incroyablement sexy. Je suis donc officiellement amoureux de ses yeux quand elle chante son espèce de rock garçon manqué qui lui est si propre.

 - Les Rita Mitsouko tiennent toujours la forme à un point qui m'étonnera toujours.

 - Après écoute de leur album, je ne vois pas ce qu'on trouve de si particulier à Arcade Fire.

 - Hier, Boris m'a joué Prayer In A Tango, de Jack the Ripper, au piano. J'ai maladroitement chanté les paroles. C'était fantastique.

 - La fille qui a posté le dernier article s'apelle Barbara, et elle me donne envie de tout.

 - J'ai découvert le morceau suivant par Boris, et j'aime beaucoup. Channel 7, de Aufgang.

"Piano vite, piano rapide, piano jusqu'au bout de ces longs doigts fins et de ces yeux toujours penchés sur quelque chose que les autres ne voient pas, ce regard perdu sous quelques mèches de cheveux. Piano joyeux, piano triste, piano possédé. Possession."


Jeudi 9 août 2007 à 2:10

    Je n'arrive pas à me détacher de la fenêtre, ce soir là, alors que la nuit est levée depuis longtemps déjà.

 "Mes yeux se perdent dans le brouillard, aucun espoir, mon désespoir,
Il fait beaucoup trop noir, et mon cuir pleure, les larmes du malheur, aucun bonheur,
Là où il vit ce n'est pas l'heure, pas de sourire, aucun fou rire, plutôt mourir,
C'est tellement marrant, passer pour un méchant,
44 mag à la ceinture, il est r'parti pour l'aventure,
Plus de sourire devant du sang, plus le temps, rien que du vent,
Ouais... Rien que du vent."

Au loin toujours ce même vieux rythme de piano qui revient, comme joué sur un piano  désaccordé.

"Mais qui est la plus belle ? Cendrillon et sa Nike de verre ? Retour sur terre. Ou sont les contes de fées de mon enfance, l'innocence, la vieille France ?
Aujourd'hui Blanche Neige et sa poudre blanche, même texture mais changement de rêve, nouvelle aventure pour une nouvelle trêve. Stop, ce rêve me crève, ma trêve me soulève, au dessus de ce monde...
Vu d'ici la terre n'est pas si ronde."

Il part en claquant la porte.


[A Septembre]

Mercredi 13 juin 2007 à 0:22

 [Radiohead: Life In a Glasshouse]


   
22h avait passé. Accoudé à la balustrade, je fumais une cigarette. Le bruit de la nuit, sourd, et continu me berçait, simplement. Les yeux perdus dans la lueur des lampadaires, je ne la vis pas revenir, et ne m'aperçu de sa présence que quand, revenu dans la pièce, je l'apercevai, debout au milieu des derniers reliefs de la fête, dans l'obscurité. Elle tenait à la main la pochette du disque qui tournait maintenant dans le silence feutré de l'appartement, et elle souriait, simplement.

La fête était finie, et pourtant elle était là.

Lundi 4 juin 2007 à 17:58

   
    Cela faisait un petit moment que je voulais vous en parler, vous aviez vu ses musiques accompagner mes textes, et puis il y a quelques jours Boris m'a refilé ses 2 CDs live de C'était Ici, de Yann Tiersen.

Comment parler de Yann Tiersen. Il fait partie de ses gens qui savent vous couper le souffle de par leurs textes, chansons, musiques, jeu d'acteur, peintures, ou autres. Si vous voulez vraiment comprendre ce que je dis, écoutez Comptine d'un autre été.

Je sens que quelqu'unes de ses chansons vont bientôt passer en version texte par ici. Pourquoi vous n'iriez pas écouter Monochrome, C'était Ici, et le Jour d'Avant. Ce serait bien pour commencer. Pour commencer.

En attendant voici un live d'une extrême beautée. Il est arrivé à faire ce que je recherchais exactement. Mêler du rock progressif et expérimental à des sons doux de pianos. J'adore.


Pour la petite histoire, il s'en est passé des choses. Mais je ne pense pas que je vais vous les raconter ici. Trop concret. Je prefère que cet endroit reste le lieu des fantasmes et des rêves inavoués.

La réalité me colle un peu trop à la peau, en ce moment.

Lundi 28 mai 2007 à 1:04


     J'ai longtemps hésité sur la chanson que j'allais vous faire entendre ici, mais il s'est finalement révélé indispensable que ce soit une des premières que j'ai entendues de cet extraordinaire artiste, qui a cotoyé toute mon enfance. Il est de ces personnes qui vous marquent et qui ne vous quittent jamais vraiment. William Sheller en fait partie. Tout rock atmo et indé que je sois, je ne verrai jamais mieux qu'un morceau de piano chanté par cette voix tantôt douce et nostalgique, tantôt habitée et amère. Il ne s'est pas passé une semaine sans que je ne réecoute ses CDs. Pour moi, c'est l'Artiste par excellence.

Les deux morceaux (et oui je n'ai pas pu me décider) que vous allez écouter avant que je ne m'accorde quelques trop courtes heures de sommeil sont deux parties totalement différente de son inspiration musicale, la première est beaucoup plus ancienne que l'autre. A venir donc: J'suis pas bien, et Loulou, de William Sheller.




[Article posté le Lundi 30 Avril 2007]


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