Mardi 1er mai 2007 à 13:56

    Surement touché du doigt par la grâce d'une divinitée quelconque s'ennuyant manifestement au point d'emmerder de pauvres mortels, un de mes boulets notoires sur msn, classé dans la tristement célèbre liste "à abattre" m'a envoyé ce court extrait que, poussé par une envie exultoire de vous polluer les rétines, je ne peux m'empêcher de vous remettre ici.

Ouvrez les guillemets:

"tU Va te Faire embraSSer vendrEdi procHain Par l'amoUr de ta vie ne caSSe PaS cet cHaine Si noN La persone de tes reves ne te demandera pAS de SOrtir avec tOi et demain Sera le meiLleur Jour de ta vie cependant Si tU n'ENVOI Pas ce message a 10 perSoneS aVant minUit ce Soir tU Va aVoir de La maLcHance pour le rESte de ta vie Fais JuSte copier coLler enleve les emoticones"


Penchons nous un instant sur le vide vertigineux qui découle de ce court extrait. La ponctuation, d'abord, est inexistante. Vous l'aurez compris, les guillemets ne sont pas d'origine, et l'on n'observe trace d'aucune virgule, point ou point virgule perdu dans la masse informe de mots étrangement agencés. Mais, passons, et intéressons nous plutôt à l'étrange effet des majuscules.

Pour beaucoup de gens,  les majuscules se trouvent en début de phrase, on peut légitimement revendiquer cette affirmation. Et bien par pour l'auteur de cet extrait, qui semble légèrement dérouté par les règles grammaticales les plus simples. On peut aussi supposer que l'auteur, atteint de la maladie de Parkinson, ait tremblé sur la touche MAJ. Hélas, ce serait trop facile.
Essayons de décripter un instant cet extrait:

Selon l'auteur, une personne de sexe non déterminé, risque, dans un accès incontrôlable d'amour passionel, de nous embrasser, sur la bouche, signe d'un amour inconmensurable. Cette personne se trouvera être, ô heureux hasard, l'amour de notre vie. Mais attention, ce n'est pas si facile. Si vous rompez cet extrait (ici nous nous révélons dans l'incapacité de donner une traduction exacte), l'être humain de sexe non déterminé qui semble être le sujet de ta phase de sommeil paradoxale plus communément appelée "propice aux rêves" ne réeiltérera pas sa demande, on l'aura compris, vous donner rendez vous dans un lieu plus ou moins propice à une atmosphère douce et amoureuse qui encouragera fortement vos ébats. Par ailleurs, le lendemain du jour ou vous recevrez ce message risque fort d'être en toute simplicitée le meilleur jour de votre existence, cependant, si, comme dit plus haut, vous vous refusez toujours à envoyer ce message à dix êtres humains de votre connaissance, avant l'heure fatidique de minuit, ce soir, une malchance persistera et vous poursuivra jusqu'à la fin de votre trop courte vie, alors soyez chic, by jove! faites donc un copier coller en allant dans votre menu et en sélectionnant édition,  simplement, en enlevant, au passage, les facétieux messieurs sourires qui pourraient s'être glissés au fil de mon texte, sans que je ne m'en aperçoivasse...

Je propose d'ailleurs de renvoyer à tous les boulets qui vous envoient ce genre de textes extraordinairement bouletteux, la version corrigée avec quelques conseils comme retourner en école préparatoire, suivre un traitement, le cyanure, ou autre solution à plus ou moins long terme.

La connerie humaine n'a décidément aucune limite. C'est vertigineux.

[Article posté le Mardi 21 Novembre 2006]


Mardi 1er mai 2007 à 13:39


    Quand à Antoine de Saint Exupéry, il ne m'étonnerait guère qu'il ait craqué pour certains penchants sadomasochistes entre deux crash aériens.


    Au cas ou vous ne l'auriez pas remarqué, Pamela, de cowblog tiens à vous dire que la vie est plus salope qu'elle. On ne saurait s'empêcher de chercher un but à cette justification vaine qui nous indique même que cette sûrement délicieuse jeune demoiselle tente de se justifier d'un acte ou elle aurait été salope, et là on se perd en conjectures sur le contexte de l'acte... Soirée trop arrosée, rencontre punk, meeting de l'UMP, les occasions sont multiples pour se laisser aller à la débauche, dans un monde où une justice laxiste et débonnaire tolère encore que l'on puisse mettre du nutella sur ses petits pains au lait.


 *L'homme se retourna vivement, tentant de se saisir d'une saucisse de Francfort, mais trop tard, le chou-fleur était déjà derrière lui.*

extrait du très célèbre roman de Gaston Emmanuel Polar, "Les vaches soupirent au bord de l'éternité".

[Article posté le samedi 11 Novembre 2006]

Mardi 1er mai 2007 à 12:38


    J'ai envie de dessiner, mieux, comme avant, parce qu'on vient de me dire que le journal pour lequel je dessinais n'est plus actualisé. Alors ça me manque. Il me faudrait un scanner et je posterais ici tout un tas de débilitées à l'encre noire sur lesquelles s'extasieraient une génération de balais brosses. (ne cherchez pas de sens à cette phrase, il est quand même minuit trente cinq.)


    Demain, c'est une autre rentrée. Je vais revoir mille deux cent visages dont certains sont mes amis.

Je suppose que ça doit me rendre heureux.

J'écoute du jazz et du Jack The Ripper en boucle, je n'ai pas la tête à autre chose qu'à ça. J'ai passé ma journée à m'abimer sur des blogs de dessinateurs excellents.

...

... C'était une belle journée :D



                    _____________________________________________________

Qu'est ce qu'ils peuvent bien avoir de plus que nous, franchement?

(laurel)

Et bien, je ne saurais vous répondre, car j'en suis un, voyez vouuuus....



                                                                                  MASTER MAC DIWA (Raoul pour les intimes.) Pour faire partie de mes intimes, envoyez CV + photographie entière à mon mail, toute personne mesurant moins de 90-60-90 sera refusée sans préavis et persécutée jusqu'à la fin de ses jours, sauf empêchement.


[Article posté le lundi 6 Novembre 2006]


Mardi 1er mai 2007 à 12:29



    Voilà, tout ça pour résumer un état d'esprit des plus bloqués, comme on aura pu le remarquer. Je n'avance pas. Et naturellement, comme je n'avance pas, je m'écoute du Arctic Monkeys en boucle. Je sais, je choisis la solution de facilité, car il est beaucoup plus simple de s'abimer dans du Arctic Monkeys que de tenter de repeindre la Tour de Londres en rose. Si je savais comment vous mettre de la musique, je vous conseillerais bien une ou deux chansons, mais je n'en ai aucune idée, alors ce sera pour dans un avenir plus ou moins proche.

"Ha, si... tout était aussi façile que chez McDo..."



I'LL BE BAAACH, JEAN SEBASTIEN!



                                                                                            Master Mac Diwa.

[Posté le Samedi 4 Novembre 2006]


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