Fascination pour les corps, toujours moins de vêtements, toujours plus de peau qui s'offre au regard, charnelle, tu me prends au ventre et je suffoque de ne pouvoir me jeter entre tes cuisses. Tu es le sourire enjôleur, le regard de braise qui vient par en dessous et te chope comme un crochet du gauche, et cette envie de passer ma main dans tes cheveux auburn, bouclés sous mes doigts pendant que tes lèvres n'en finissent pas de s'arrondir autour de mon sexe. Tu es la tentation, le désir inassouvi qui brûle, et réveille le pire en l'homme, tu es celle qui me ferait tuer. Pour voir ta langue traîner autour de tes lèvres, je trahis mes amis, pour une caresse, je deviens le chien que tu me veux devenir, je flatte et j'espère, pire qu'une vermine. Tu es troublante, excitante et venin. Tu es celle qui me brûle le ventre, fascination pour les corps, tu n'en finis pas d'être lascive et joueuse, et je brûle pour ta nuque, je brûle pour tes seins, je brûle pour ton corps, je brûle pour tes fesses, tes hanches entre les paumes de mes mains. Le jour où ta nuque se courbera sous le plaisir.
Et amour dans les sourires. C'est cette façon que tu as de passer ta main dans tes cheveux dorés, avant de me regarder en souriant, toujours plus décoiffée et sublime. C'est les centaines de mots qu'on trouvera d'inutiles pour décrire ce qui n'appartient qu'à nous. C'est moi qui te cries à une bouche de métro que ce que je t'avais écrit sur ta feuille, "ЭТА MAРИОН - KPACИBA", ça veut dire "C'est Marion, elle est belle..." Et toi qui te retournes, et qui souries avant de disparaître dans le métro. C'est la surprise et le bonheur qui point dans nos yeux quand on se voit enfin. C'est "Bon, ba... on se voit jeudi, alors..." Et tout l'effet que cette phrase naïve me fait quand elle est prononcée par toi et ce regard bleu qui a du mal à ne pas sourire lui-même. C'est le jour où nos visages seront si proches l'un de l'autre que je pourrai aller vérifier par moi même si ce n'est pas dans tes yeux que la galaxie repose.
Fascination pour les corps, l'amour dans les sourires. Ce sont deux parties bien distinctes de ma personnalité, et pourtant comment mieux me comprendre qu'en en ayant conscience. J'aime l'une autant que l'autre, je peux aimer la première et coucher avec la deuxième, elles se mêlent, se confondent et se distinguent brusquement. C'est l'amour et le sexe, les cuisses qui vont et viennent, s'activent où la tendresse de sentir un bras contre le sien, et une tête sur son épaule. C'est, elle, et elle. C'est "Alors ferme les yeux, et prends moi ", contre "Alors on se voit jeudi..." C'est jouir et aimer.
Quelle différence ?
(Je rétablirai le design quand mon portable ne sera pas au milieu de la pièce plongée dans l'obscurité à 2h50 du matin.)
Et toc