Et sous une pluie fine, Elsa danse. Elsa s'abrite dans la cabane en bois, Elsa rit, Elsa me regarde et son air mutin me laisse incapable de bouger. Elsa s'arrête à la porte et se retourne, Elsa voudrait des photos de nous deux, Elsa voudrait m'avoir rien que pour elle, et je voudrais l'avoir à jamais.Â
Et puis Elsa s'en va, elle détourne le regard, elle en aime un autre, elle n'est plus à sa place, et je me fous des autres. Elsa s'enfuit, Elsa ne répond plus, Elsa se perd, et je me perds dans ses cheveux qui flottent et qui surnagent, qui s'envolent et qui m'enlacent.
Elsa disparait. Elsa n'existe plus.
Elsa n'a jamais existé.Â
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