Je songe de plus en plus sérieusement à me retirer à la fin du mois d'Aout ou en Septembre dans la maison de campagne de mes grands parents, retirée, loin de tout. Elle a toujours été pour moi le symbole d'un bonheur serein, de transats, de goûters et de gateaux au chocolat délicieux, le leur étant un des seuls plats sucrés qui m'attire d'ailleurs, quand gamin, j'étais chouchouté par mes grands parents. La situation n'ayant pas changée à ce jour, je pense que c'est endroit est exactement le lieu ou je pourrais écrire tout mon soûl, sans être dérangé par autre chose que le caractéristique mouvement de balancier de l'immense horloge du salon. Ici, je pourrai sans être dérangé, me replonger et tenter de retrouver en moi cette folie créatrice qui m'amène à ne plus ressortir d'une pièce pendant plusieurs jours, accumulant les pages et les pages. C'est ce que je recherche, c'est très mauvais pour moi et c'est exactement ce qu'il me faut.Â
Entre temps, les Parisiens risquent de me voir à la nuit tombante dans les rues de la capitale, où je risque fort de faire de la rue en jonglage, pour m'arrondir mes fins de mois. A bon entendeur...