Dès fois, bien sur, il s'engueulait avec eux lui aussi, mais la plupart du temps, il restait simplement dans sa chambre, à les écouter crier, d'en haut. Son père était le plus reconnaissable, il criait le plus fort pour dire souvent la même chose. Sa mère répétait inlassablement son premier point, et ça les énervaient encore plus. Il ne les jugeait pas, il ne savait même pas pourquoi ça criait, le plus souvent, alors il restait derrière son ordinateur, où il dessinait, où lisait un peu, de moins en moins. Le plus embêtant était quand il n'allait pas au lycée, alors il se terrait un peu dans sa chambre toute la journée, les évitait le plus possible. Ce n'était peut-être pas social, mais il avait toujours fait comme ça, même si il n'y prenait aucun plaisir. Descendre, c'était s'exposer, et il avait appris depuis longtemps que c'était le mauvais choix.
Pendant les cours, il se levait le matin à six heures, avant tout le monde, et partait une heure plus tard, sans faire de bruit, pendant qu'ils se réveillaient. Il passait toute la journée ailleurs, et il rentrait le soir, tard, même très tard des fois. Souvent il mangeait et retournait directement dans sa chambre, pour rouvrir son ordinateur portable, et puis l'appeler, aussi. Le lendemain, à six heures, il se levait avant tout le monde, et partait une heure plus tard, sans faire de bruit, pendant qu'ils se réveillaient.
Avec le temps, il a appris que la présence veut dire le conflit. Etre là , c'est déjà être coupable de quelque chose.
Pendant les cours, il se levait le matin à six heures, avant tout le monde, et partait une heure plus tard, sans faire de bruit, pendant qu'ils se réveillaient. Il passait toute la journée ailleurs, et il rentrait le soir, tard, même très tard des fois. Souvent il mangeait et retournait directement dans sa chambre, pour rouvrir son ordinateur portable, et puis l'appeler, aussi. Le lendemain, à six heures, il se levait avant tout le monde, et partait une heure plus tard, sans faire de bruit, pendant qu'ils se réveillaient.
Avec le temps, il a appris que la présence veut dire le conflit. Etre là , c'est déjà être coupable de quelque chose.
Sa maison, c'est un endroit où crier ne gêne personne.
Moi j'ai envie de dire, ces 1o mots, là . Pfiou. (Merci Margot pour tes remarques constructives.)
Non mais, je veux dire. Ils tombent là et mon dieu c'est réussi.