A quatre heures, il a observé ces congénères s'entredéchirer, s'agresser, crier, pleurer. Il est resté sans rien faire, un écouteur dans une oreille, déjà à moitié parti. Il est allé réconforter une de celles qui se battaient, elle s'est mise à pleurer, parce que rien ne va plus pour tout le monde. Ca l'a fait rire doucement, que ce soit tant le bordel, partout autour de lui. Derrière les fenêtres, la lumière si étrange et éclatante de l'orage resplendissait sur les facades. Quand il est sorti, personne ne s'en est rendu compte, et personne ne lui a dit au revoir.Â
Une fois à l'extérieur, il a allumé une cigarette, et il est descendu vers la ville. En marchant, il a croisé celui qui devait lui exploser la tête depuis quelques temps. L'autre est passé sans rien faire, en lui jetant un regard par en dessous. Décidément, le petit garçon s'est mis à penser à quel point la vie était étrange.
 Seul avec sa musique, il s'est senti bien mieux, alors que tout se cassait la gueule autour de lui.