Vendredi 31 octobre 2008 à 22:24



Prendre de la distance sur tout ce qui contrarie. Ne pas l'affronter, ne pas répliquer. Quand on a trop parlé, on arrête. On ne regarde plus, et on contourne.

     Se fatiguer pour quoi ? Il suffit d'arrêter de chercher une solution. 

 
 

Mercredi 29 octobre 2008 à 16:33

    Etrange. Etrange, étrange sentiment qui me traverse actuellement, alors que je ne voulais absolument pas parler de ça en venant écrire cet article...

"On est toujours le petit garçon de quelqu'un."
 

    Passer une saison ailleurs. Ailleurs dans sa tête et dans son corps, ailleurs pour les autres et pour soi même. Etre étranger à soi même. Partir sur place. C'est comme quand on brise un rêve, les enfants, écoutez bien. Le son du cristal qui se fracasse et la fumée qui s'envole, insaisissable et perdue à jamais. Souvent, on croit être au dessus, non, je me corrige, souvent on croit être à part, privilégié par une situation, par une personne, et on garde ce sentiment secret, caché aux yeux de tous. 

"Ce sera notre secret." Et on le garde au fond de soi, fier, comme un enfant qui est le seul à avoir vu la bêtise, et qui ne le dira à personne, promis juré.

Et puis il faut aller au fond des choses; il y a aussi celle qui en soi, me donne envie de garder des secrets. Il y a certaines femmes... Je ne suis en aucun cas amoureux, ça n'a rien à voir, mais elles sont attirantes et j'aime parfois me savoir privilégié sur un quelconque point, par rapport aux autres. Alors quand on prend ce secret et qu'on l'emporte au loin de moi, pour le donner aux autres... Tout s'évapore. La magie se disloque, l'instant disparaît et le rêve se fracasse au sol, tordu et brisé. Soudain, je me sens étranger, alors il faut partir, vite, gêné et honteux, comme le gamin amoureux de la maîtresse d'école qu'on a pris en faute à rêver à ailleurs.

Passer une saison ailleurs. Sans bouger, devenir quelqu'un d'autre.


 Sous le bruit impitoyable des fantasmes qui se brisent.

Lundi 27 octobre 2008 à 0:05

      Mon blog à eu beau mettre quatres heures à passer à la nouvelle version, je n'ai pas, me semble t'il, de changements majeurs à effectuer, je suis donc un des rares utilisateurs contents (et peu exigeant, il est vrai.) Quoi qu'il en soit wail daune, failaux.

Connaissant mon budget qui s'est un peu étoffé ces derniers temps grâce à ma tendre grand-mère (dieu lui fasse le nez comme j'ai la cuisse) j'ai décidé de m'offrir un petit plaisir qui était bien nécessaire, et même essentiel, vu l'état de ma dernière acquisition en la matière. Car bien que mon pointillisme en matière de web 2.0 et de V3 soit assez limité et s'arrête à la fonction "écrire un article", si il y a un domaine ou je suis tatillon, pointilleux, exigeant et même très énervant, c'est le domaine des casques audios. Je me connais, je ne pouvais décemment acheter autre chose qu'un casque Sennheiser, bien sur, et un casque fermé, qui plus est. Mon budget était limité, mais je voulais tout de même quelque chose de plus imposant que mon ancien HD 202 qui avait malheureusement rendu l'âme (à qui lui avait prêtée.) Et c'est ainsi qu'après une foule de péripéties passionnantes dont je sortirai un jour un best seller en 7 tomes intitulé "Sean Heiser à l'école des paumés" (notez le double jeu de mot), j'ai acheté ceci :


http://distantwaves.cowblog.fr/images/HD205hiresc0626070afbe70d208a2b72fbafb2938.jpg
    Ho, qu'il est ultime et me bouffe la moitié de mon écran, pensez vous à cet instant précis et je ne saurai vous donner tort, mais ce casque va être tout bonnement AWESOME.


That's all folks. La suite au prochain ézipode.

Samedi 18 octobre 2008 à 6:12

        Derrière les fenêtres, le ciel, bleu, et frais. C'est l'hiver. A l'intérieur, le désordre, un peu, quelques vêtements épars posés sur la chaise, par terre. Le bol de café n'as pas été touchée. Il est froid maintenant, sur le bureau. De la porte entrouverte, on n'entend aucun bruit. L'isolation est un des mérites de cet appartement. Un cd tourne en boucle dans le lecteur, et diffuse une musique douce et répétitive dans la pièce. Sur les meubles, quelques photo, peu de livres. Si on ouvrait un tiroir, on trouverait un journal intime: il n'a presque pas été utilisé.

Le chat, paresseusement installé sur le lit aux couvertures défaites se déplace quelque peu; l'ombre du corps pendu à la poutre l'empêche de profiter du soleil.


Découvrez Radiohead!

Mardi 14 octobre 2008 à 23:33

C'est la mélodie continue des mouettes qui me survolent, et l'écharpe qui gratte la gorge, enroulée contre mon souffle, retenu, étouffé. Mes cernes sont visibles, noires, gonflées, et les yeux se perdent loin dans cette mer de rien du tout, qui me paraît immense. Je me réfugies dans la nature, je ne suis pas sur les côtes de l'Atlantique, alors je m'y imagines. Je ne suis pas mince et beau, alors je l'imagines. Et les souffrances et les chagrins sortent par flots du trou noir où ils étaient retenus. Ils coulent, coulent, libres et mes yeux fous ne peuvent plus les retenir, ils s'enfuient, loin de moi, de la laideur de mes sentiments, loin des pupilles étranges où dorment mes envies. Ils s'écroulent dans les rochers, agonisent et gémissent sur le sable, devant mes yeux impuissants, et le cri des mouettes est toujours aussi fort, et rien ne finit, rien, jamais.

Et mon regard noir et vide roule doucement le long de ma gorge, de ma gorge à mon torse, de mon torse à mes veines, de mes veines à la mer.




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