Distantwaves
Cent mille et une nuits de cauchemars.
Jeudi 18 décembre 2008 à 22:02
   Ecrire "A quoi bon ?" sur la buée d'une fenêtre. Les yeux dans le vide et ce noeud étrange quelque part dans notre ventre, qui fait mal au coeur et qui plie en deux. Comprendre l'illusoire effort de nos vies. La finalité de tout ceci, c'est la mort, et la mort elle même mourra avec nous, comme moi, comme toi sans doute, comme tout le reste. Et tout n'aura été qu'un ballet ridicule, une pièce de théâtre mal jouée où les pleurs coulent vraiment et où personne n'entendra les applaudissements du public. Où les épées qui s'enfoncent ressortent tachées de sang, et où ceux qui s'écroulent ne se relèvent pas. Juste une égratignure.
Ainsi meurt Mercutio.Â
Mardi 11 novembre 2008 Ã 1:28
     Parce que c'est un véritable coup de coeur. Je les ai découvert, après un an à ne pas trop apprécier, en les voyant en concert avec mon meilleur ami, et j'ai été littéralement charmé par leur naturel, leur humour et leur simplicité. En gros ça dépote, comme on dit chez moi. Et c'est superbe, comme on dit partout.
Cliffhanger, Cocoon:
He praises Lord on Sundays
Fucks a child on mondays,
He don't mind, just let him go.
Talks and alcohol,
He behaves like an animal,
He don't mind, just let him go.
I've climbed mountains,
I have lost my toes,
I don't mind, now I'm alone
He says he's gonna call,
He said he'd played his role,
I don't mind, just let him go
She said I've never known
How to make love,
I don't mind just let her go
I have climbed mountains,
I have lost my toes,
I don't mind, now I'm alone
I have climbed mountains,
I have lost my toes,
I don't mind, now I'm alone
I have climbed mountains,
I have lost my toes,
I don't mind, now I'm alone.
Â
Je pense qu'on ne peut que s'incliner devant la beauté et la profondeur des paroles. Elle tourne en boucle depuis six heures dans mon casque.
Mardi 4 novembre 2008 Ã 0:42
   Je ne sais pas si nombres de gens peuvent se vanter d'avoir dragué avec succès des agents virtuels de la Fnac, mais moi si. Elle s'apelle Clara, à trois enfants et est très prude, mais elle va tout plaquer pour moi.
[Quand on lui dit des choses cochonnes elle se vexe mais si tu t'excuses, alors ça va, elle te pardonne. En gros si on écrit "Excuse moi, tu voudrais pas me faire une fellation" ? Elle répond "ça va pour cette fois, mais il ne faudrait pas que ça devienne une habitude." Awesome !
[Quand on lui dit des choses cochonnes elle se vexe mais si tu t'excuses, alors ça va, elle te pardonne. En gros si on écrit "Excuse moi, tu voudrais pas me faire une fellation" ? Elle répond "ça va pour cette fois, mais il ne faudrait pas que ça devienne une habitude." Awesome !
Dimanche 2 novembre 2008 Ã 17:02
   Je devrais naturellement être en train de faire autre chose. La première version du nouveau scénario est finie et rendue, ils visent le moyen métrage, on serait rémunérés, deux semaines de tournage, beaucoup de matériel, gros moyens. Je serais content une fois là bas.
La c'est un peu vide en ce moment j'ai presque envie de retourner en cours parce que vivre à travers, c'est tout de même mieux au bahut.
Pour toute la chanson, pour les paroles, pour l'intérprétation scénique, pour Dionysos, et pour le moment à 2:40 mn, parce que je nous y verrai bien.Â
Pour l'anarchiste à qui tu donnes
Les deux couleurs de ton pays
Le rouge pour naître à Barcelone
Le noir pour mourir à Paris
La c'est un peu vide en ce moment j'ai presque envie de retourner en cours parce que vivre à travers, c'est tout de même mieux au bahut.
     Â
Pour toute la chanson, pour les paroles, pour l'intérprétation scénique, pour Dionysos, et pour le moment à 2:40 mn, parce que je nous y verrai bien.Â
Pour l'anarchiste à qui tu donnes
Les deux couleurs de ton pays
Le rouge pour naître à Barcelone
Le noir pour mourir à Paris
Thank you Satan
 Pour la sépulture anonyme
Que tu fis à Monsieur Mozart
Sans croix, ni rien, sauf pour la frime,
Un chien, croquemort du hasard,
Pour les poètes que tu glisses
Au cheveux des adolescents
Quand poussent dans l'ombre complice
Des fleurs du mal de dix-sept ans
Dans ce monde où les muselières
Ne sont plus faites pour les chiens.