Vendredi 20 février 2009 à 0:19
   Parfois, en marchant, il faut éviter de trébucher sur les rêves des autres. Les petites filles tristes, on en trouve partout entre les pavés, leurs yeux admiratifs mouillés de larmes de regret. Parce qu'à force de montrer nos apparences, les gens y croient.Â
La magie des balles de contact, rhaa, je vous en parlerai des heures ! Mes chers amis, sachez que ce soir, j'ai fait tenir pendant très longtemps ma 90 mm sur la tête, et comble du comble, le clou du spectacle, je l'ai recalée d'un petit mouvement, alors qu'elle allait tomber, ce qui est bien sur à vos yeux insignifiants, mais aux yeux de... moi, une grande avancée, car en jonglage, lorsqu'on commence à savoir corriger son mouvement, c'est là qu'on sait que ça commence vraiment à y être. Life is beautiful. Je vais arriver à la BC Convention spécial Acrylique en ayant mon équilibre tête ! Cherry up.
Surtout ne vous éloignez pas trop des chemins qu'on a tracés pour vous... Couards romantiques que vous êtes.Â
Life is non-sense, cet article ne veut pas dire grand chose.
La magie des balles de contact, rhaa, je vous en parlerai des heures ! Mes chers amis, sachez que ce soir, j'ai fait tenir pendant très longtemps ma 90 mm sur la tête, et comble du comble, le clou du spectacle, je l'ai recalée d'un petit mouvement, alors qu'elle allait tomber, ce qui est bien sur à vos yeux insignifiants, mais aux yeux de... moi, une grande avancée, car en jonglage, lorsqu'on commence à savoir corriger son mouvement, c'est là qu'on sait que ça commence vraiment à y être. Life is beautiful. Je vais arriver à la BC Convention spécial Acrylique en ayant mon équilibre tête ! Cherry up.
Surtout ne vous éloignez pas trop des chemins qu'on a tracés pour vous... Couards romantiques que vous êtes.Â
Life is non-sense, cet article ne veut pas dire grand chose.
Lundi 16 février 2009 à 18:07
 -Comment tu te sens ?
Il s'était accroupi, en équilibre sur les pointes de ses pieds, à côté du jeune homme.
 -Je me sens... Je sais pas. Trahi ?
Il avait comme une drôle de grimace sur le visage, comme une expression de tristesse qui n'arrivait même pas à s'étirer toute seule, et qui finissait en queue de poisson.
Il faisait froid, près des pavés, la nuit noire enveloppait les deux corps aussi sûrement que leurs gabardines sombres.Â
 -J'ai toujours cru...Â
C'était comme si les mots restaient coincés là , quelque part entre sa gorge et son estomac.
 -J'ai toujours cru qu'on s'en tirerait, tu vois, parce que c'était nous. Qu'on pouvait tout faire, tout prendre, parce qu'il ne nous arriverait rien. Et maintenant...
Le vieux tenta de se rapprocher, mais même lui ne savait pas quoi faire. Soudain il se sentit faible, et inexistant, comme si ces soixante années de vie ne lui avaient laissé que du sable entre les doigts.
 -Tu... Tu veux que je te ramène ?
Le jeune le regarda d'un air interloqué, comme si le vieux n'avait rien compris.Â
 -Je m'en fous... Que je sois ici ou ailleurs, maintenant... Quelle importance ? Quelle différence ?
Il n'y avait ni pluie, ni vent, ni orage, ni neige, ni rien qui pourrait faciliter leur situation. Les faits étaient là , crus, indélébiles.Â
Le vieux se releva.
 -Je vais aller te prendre un café.Â
Le jeune écouta les pas du vieux s'éloigner sur les pavés, son insigne de police bien accroché à sa ceinture. Quelque part au dehors, les passants se regroupaient, les lumières des pompiers flashaient par intermittence, dans la nuit noire. Il n'y avait pas beaucoup de bruit, ou d'agitation, juste le va et vient incessant des hommes qui emmenaient les corps overdosés de ses amis dans la voiture du légiste.
Il s'était accroupi, en équilibre sur les pointes de ses pieds, à côté du jeune homme.
 -Je me sens... Je sais pas. Trahi ?
Il avait comme une drôle de grimace sur le visage, comme une expression de tristesse qui n'arrivait même pas à s'étirer toute seule, et qui finissait en queue de poisson.
Il faisait froid, près des pavés, la nuit noire enveloppait les deux corps aussi sûrement que leurs gabardines sombres.Â
 -J'ai toujours cru...Â
C'était comme si les mots restaient coincés là , quelque part entre sa gorge et son estomac.
 -J'ai toujours cru qu'on s'en tirerait, tu vois, parce que c'était nous. Qu'on pouvait tout faire, tout prendre, parce qu'il ne nous arriverait rien. Et maintenant...
Le vieux tenta de se rapprocher, mais même lui ne savait pas quoi faire. Soudain il se sentit faible, et inexistant, comme si ces soixante années de vie ne lui avaient laissé que du sable entre les doigts.
 -Tu... Tu veux que je te ramène ?
Le jeune le regarda d'un air interloqué, comme si le vieux n'avait rien compris.Â
 -Je m'en fous... Que je sois ici ou ailleurs, maintenant... Quelle importance ? Quelle différence ?
Il n'y avait ni pluie, ni vent, ni orage, ni neige, ni rien qui pourrait faciliter leur situation. Les faits étaient là , crus, indélébiles.Â
Le vieux se releva.
 -Je vais aller te prendre un café.Â
Le jeune écouta les pas du vieux s'éloigner sur les pavés, son insigne de police bien accroché à sa ceinture. Quelque part au dehors, les passants se regroupaient, les lumières des pompiers flashaient par intermittence, dans la nuit noire. Il n'y avait pas beaucoup de bruit, ou d'agitation, juste le va et vient incessant des hommes qui emmenaient les corps overdosés de ses amis dans la voiture du légiste.
Lundi 16 février 2009 à 17:13
Après presque dix huit ans de pérégrinations, d'amour, de violence parfois, de Paris, de musique, de clopes, de sexe, de maturité, d'esprit adulte, de logique adulte, de pensée adulte, de raisonnement adulte, je me rends compte que je ne suis qu'un petit garçon.
Dans un mois et sept jours, je serais majeur. Quelle différence ?
Quelle différence ? A quoi bon ? What's the point ? Quelle différence ? A quoi bon ? What's the point ? Quelle différence ? A quoi bon ? What's the point ? Quelle différence ? A quoi ... A quoi ?
Jeudi 12 février 2009 à 23:17
   C'est ce soir, quand on m'a montré les notes de Wonderwall que moi et ma guitare fîmes un retour en arrière de cinq ou six ans environ, à l'époque où j'ai découvert cette chanson... C'était une bonne journée, posée, jonglesque, j'ai retrouvé un Sennheiser neuf en rentrant chez moi, j'ai pu m'escrimer à la guitare, et acheter un ipod à ma demoiselle, ce que je devais faire depuis longtemps et qui est maintenant fait. Life is pas mal, des fois.Â
Â
So fun.
Â
Bientôt une convention de jonglage spécial Acrylique avec Tiego, sa copine et le compère Roms, samedi un monocycle et un staff contact. Enfin bon, sea sex and sun, quoi. Et pendant ce temps là les japonais travaillent.
So fun.
Dimanche 1er février 2009 à 15:22
  Les pneus crissent sur l'asphalte, roulent, filent, le long des platanes et du quai qui défilent, défilent, défilent dans une odeur de poussières et de feuilles par le vent enlevées. Les phalanges sont crispées sur le volant, une, deux, trois, quatre, cinq, blanches et rouges aux extrémités. Battement des pneus le long des pavés, tout défile, vite, bien trop vite. On s'attarde sur le jardin qu'il passe sans voir, à deux cent à l'heure. Des bambous, du sable, le soleil brille, froid, blanc, sans ombres aucunes. Une chanteuse d'opéra crie sa peine quelque part entre deux bancs. Son arrivée à été un choc pour tout le monde. La voiture s'arrête enfin. Il a tout dépassé depuis bien longtemps. Un jour, il rebroussera chemin et retournera à son ancienne vie. Quelque part à sa droite, des champs de blés ondulent sous le vent, et frémissent, dans un long bruissement.Â
Très très loin, une rivière ruisselle doucement le long des pierres noires et rondes. Quelques feuilles, un animal, peut-être. Tout est beau.
Des fois, la vie ressemble à un grand jardin japonais.
Très très loin, une rivière ruisselle doucement le long des pierres noires et rondes. Quelques feuilles, un animal, peut-être. Tout est beau.
Des fois, la vie ressemble à un grand jardin japonais.